Ntep : "J'ai une tige de 30cm dans chaque jambe"
Débarqué cet hiver sous la forme d'un prêt, sans option d'achat, Paul-Georges Ntep souhaite se relancer dans le Forez. L'attaquant qui appartient toujours au club Allemand de Wolfsburg s'est confié ce vendredi dans les colonnes du Parisien, évoquant son caractère et revenant sur sa grave blessure contractée en juillet 2015 (ndlr : fracture d'un tibia suivie d'une double fracture de fatigue en mars 2016).
"Un mec qui dit oui à tout, à un moment donné, il sera mangé. Si vous voulez vous imposer, il faut vraiment avoir de l'ambition, du caractère. Je ne cherche pas à rabaisser les autres, je suis juste exigeant avec moi-même. Cela ne m'a jamais posé de problème. On m'a déjà dit de faire attention, c'est vrai. Mais aucun entraîneur ne m'a dit : "tu fais chi..." avant de me sortir de l'équipe en raison de mon comportement.
Il y a de l'attente autour de tout bon joueur de football. Ma blessure aurait pu vraiement mettre fin à la carrière de beaucoup. Au moment de l'opération, le chirurgien m'a dit que la moyenne d'une récupération complète c'était dix mois. Une carrière, c'est comme la vie, ça se joue à peu de chose. Si je ne m'étais pas blessé à ce moment là...
J'ai eu peur de ne pas pouvoir rejouer l'esprit libéré, oui. J'ai une tige de 30cm dans chaque jambe. Un corps étranger que je dois garder toute ma carrière, pour aider à solidifier l'os. Le cerveau et le corps, ils le ressentent. Parfois, c'est dur. Mais là, j'ai besoin d'enchaîner. Ça remonte à deux ans maintenant, c'est derrière moi."
"Un mec qui dit oui à tout, à un moment donné, il sera mangé. Si vous voulez vous imposer, il faut vraiment avoir de l'ambition, du caractère. Je ne cherche pas à rabaisser les autres, je suis juste exigeant avec moi-même. Cela ne m'a jamais posé de problème. On m'a déjà dit de faire attention, c'est vrai. Mais aucun entraîneur ne m'a dit : "tu fais chi..." avant de me sortir de l'équipe en raison de mon comportement.
Il y a de l'attente autour de tout bon joueur de football. Ma blessure aurait pu vraiement mettre fin à la carrière de beaucoup. Au moment de l'opération, le chirurgien m'a dit que la moyenne d'une récupération complète c'était dix mois. Une carrière, c'est comme la vie, ça se joue à peu de chose. Si je ne m'étais pas blessé à ce moment là...
J'ai eu peur de ne pas pouvoir rejouer l'esprit libéré, oui. J'ai une tige de 30cm dans chaque jambe. Un corps étranger que je dois garder toute ma carrière, pour aider à solidifier l'os. Le cerveau et le corps, ils le ressentent. Parfois, c'est dur. Mais là, j'ai besoin d'enchaîner. Ça remonte à deux ans maintenant, c'est derrière moi."