🚨 Amende record pour l'ASSE après Concarneau, le club perd gros
La commission de discipline de la LFP a encore frappé fort à l'encontre de l'AS Saint-Étienne. Le club a écopé d'une amende record d'un montant de 66 000€ suite à l'utilisation d'engins pyrotechniques lors de la rencontre disputée à Lorient face à Concarneau (photo d'illustration).
C'est déjà la quatrième amende infligée au club par la commission cette saison. Après une première d'un montant de 2 000€ et deux autres d'un montant de 20 000€ (ndlr : Grenoble, Valenciennes et Caen) portant ainsi le total à 108 000€ d'amendes pour le club.
Une somme à laquelle le club doit ajouter les conséquences d'une autre sanction de la commission de discipline de la LFP, la fermeture des Kops Nord et Sud suite à la bagarre qui a émaillé l'avant-match à Rodez dans le parcage. Pour l'ASSE, les conséquences financières sont importantes. En décidant d'octroyer un avoir à environ 9 000 abonnés, touchés par cette sanction collective inexplicable, pour des faits impliquant tout au plus une cinquantaine d'individus, le club du Forez redistribue 63 000€ par match à huis-clos partiel.
Autre conséquence, la capacité commerciale du stade chute de 37 000 places à 21 000 places. L'ASSE ne commercialisant que les places en Henri-Point. Le club estime sur les deux rencontres, qu'environ 10 000 spectateurs ne viennent pas, ce qui représente une perte sèche à la billetterie de l'ordre de 45 000€. Il faut ajouter à cela, les répercussions sur la Boutique des Verts et les recettes liées aux buvettes. L'estimation du club fait encore grimper la facture, en se basant sur le ticket moyen, c'est 20 000€ qui sont perdus à la Boutique des Verts et 20 000€ aux buvettes du stade Geoffroy-Guichard.
Le coût lors d'un huis-clos partiel est ainsi estimé à environ 150 000€ pour le club (300 000€ donc pour les deux matchs concernés). Il faut d'ailleurs de noter que le club a enregistré un chiffre d'affaires sur la rencontre face à Dunkerque disputée cette semaine, inférieur au montant de l'amende infligée pour les fumigènes à Lorient.
Il convient tout de même de préciser que la commission de discipline n'applique aucun barème officiel pour ses sanctions, financières comme collectives. Tout est donc fait à la tête du client et à sa capacité à bien se défendre en acceptant certaines compromissions pour faire baisser la note. Par ailleurs, dans le cas des incidents de Rodez, une enquête judiciaire est en cours et permettra de sanctionner les protagonistes. Des sanctions individuelles tomberont très probablement au terme de l'enquête. La commission de discipline vient donc se substituer à la justice en infligeant une sanction impactant plus de 8 000 innocents.
De son côté, l'AS Saint-Étienne nous indique que la commission de discipline est le gendarme du football et que le passif avec cette commission ne plaide pas en faveur du club. L'ASSE juge donc légitime l'organisme dans l'attribution des sanctions.