#ASSELOSC : Des bourrins face à Lille ?
Avant de se rendre à Brest, Claude Puel avait eu des mots forts en conférence de presse : "je ne vais pas leur demander de jouer comme des bourrins pour ramener un ou trois points".
Saint-Etienne devait donc s'en sortir par le jeu, le même jeu déployé face à Lyon... Ce fut plutôt celui déployé auparavant contre Montpellier ou encore Metz. Un jeu dans lequel le déficit d'envie, d'intensité, est criant. Ronaël Pierre-Gabriel, formé dans le Forez expliquait avant la rencontre : "on m’a appris des valeurs car il y en a là-bas."
Des valeurs oubliées par la formation de Claude Puel du côté de Brest, et que le latéral droit désormais brestois pourrait transmettre à ses successeurs sous le maillot Vert.
A Saint-Etienne, comme ailleurs, on aime le beau jeu. Mais on aime par dessus tout le don de soi, l'abnégation, la combativité, l'agressivité, la pugnacité. Saint-Etienne la valeureuse, l'orgueilleuse, capable de renverser n'importe quelle situation.
L'orgueil, la fierté, cette équipe connaît-elle simplement le sens de ces mots ? Être la première équipe de Ligue 1 à en prendre 4 en une mi-temps contre Brest aurait dû déclencher une révolte, un sursaut au cours du second acte. Il n'en fut rien... Un seul jaune, dix petites fautes en un peu plus de 90 minutes ! Il n'y avait pas de bourrins sur le terrain du côté ligériens, il n'y avait pas non plus de jeu et il n'y a pas eu non plus de point.
Face à Lille, on se passera du beau jeu, on se contentera de peu : 11 joueurs qui vont au charbon, qu'importe s'il faut passer pour des bourrins.
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