#ASSENO : Trois questions au 11 de Nîmes

Pros  #ASSENO | Publié le par Matthéo D | 4 commentaires

Pour leur deuxième match de la saison, les joueurs de l'AS Saint-Étienne vont affronter le Nîmes Olympique. L'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus sur l'adversaire grâce au 11 de Nîmes.

Comment s'est déroulée la pré-saison à Nimes et comment vous voyez cette saison suite à la première défaite en toute fin de match ?
Pour la pré-saison, sur les matchs amicaux ça s’est mal passé. Il n’y a eu qu’une seule victoire contre l’équipe UNFP. C’est le seul match de préparation où l’on a marqué des buts. Sinon, on a tout perdu. Et dans le contenu ce n’était pas top. La pré-saison a été aussi assez agitée en termes de relations supporters dirigeants c’est un peu compliqué, même si la direction a essayé de faire quelques petits pas en avant auprès de ses supporters pour reconquérir le public. Après il y eut pas mal de départs aussi un peu comme à Saint-Étienne. Briançon qui est allé chez vous notamment, beaucoup de joueurs historiques qui s’en sont allés. Il y a eu environ dix arrivées pour une dizaine de départs. C’est encore une saison où il y a un nouveau cycle entamé et où à quelques exceptions près on est en train d’écrémer la fin de cycle de Ligue 1. 


Je ne sais pas si le premier match change grand-chose à l’optique que l’on avait cette saison. Le discours tant chez les joueurs que chez l’entraineur et le président c’est de jouer le maintien avant toutes choses. Et je pense que tout le monde est d’accord pour tenir ce discours pour plusieurs raisons : il y a quatre descentes. Le contexte a pesé lourdement l’année dernière, il pèse encore cette année. Donc nous ce que l’on attend c’est de se maintenir et ce ne sera déjà pas si mal. En tant que supporter, je ne parle au nom de tous, mais je n’en attends rien tant la direction et ce club deviennent méprisants et méprisables. (...) Ça fait 6 ans que l’on a un président qui était maintenu parce que les résultats étaient les meilleurs depuis 40 ans. Ces résultats étaient dûs à un coach exceptionnel qu'était Bernard Blaquart et qui masquait absolument tout le reste qui était connu de tout le monde en interne. Mais quand tu as les résultats qui suivent tu fermes les yeux sur beaucoup de choses et vu que là on voit clairement les lacunes, il y a beaucoup de plus de contestation et aujourd’hui on parle d’un club qui est en déliquescence totale.

Quelles sont les forces et les faiblesses de cette formation du Nîmes Olympique ?

La force cette année c’est qu’on a un groupe qui même si individuellement parlant est moins fort que la saison dernière, on a une force collective qui pourrait potentiellement être plus impliquée et plus dans l’idée de se battre et de jouer pour le club. Tous les joueurs qui ont signé cet été connaissent le contexte du club et savent très bien dans quoi ils ont signé. Ce qui n’était pas le cas la saison dernière où il y a deux ans. 


Les faiblesses, il y en a pas mal : la première c’est qu’il reste quand même quelques joueurs de Ligue 1 qui comme Fomba, Eliasson, Benrahou qui ont encore les prétentions de jouer en Ligue 1. Et en termes de mentalité, ces gars-là ne se voyaient pas jouer la Ligue 2 à Nîmes et on aura du mal à se baser sur eux pour vraiment construire l’avenir. C’est la première des choses, la deuxième c’est qu’on a repris des anciens du club comme Benezeet Poulain qui ont maintenant la trentaine passée. On a tous des gros doutes sur leur condition physique. Ce sont des gros paris qui ne coutent pas cher au club mais qui restent tout de même des vrais paris. Poulain a 35 ans et n’a pas joué quasiment l’année dernière. Benezet, même s’il s’entrainait avec Nîmes n’a plus joué en compétitions officielles depuis de nombreux mois. Je pense que l'équipe manque un peu d’expérience et surtout de liens. Les joueurs l’ont dit après le match, il y a beaucoup de nouveaux y compris parmi les titulaires donc il y a des automatismes à créer. Je pense que cela prendra un peu de temps. Le gros point faible aujourd’hui, ça reste la défense sachant que cette année, le coach a choisi d’instaurer une défense à trois défenseurs avec des pistons très offensifs. À l’heure actuelle, on va voir à la fin du mercato mais je pense que le gros problème va être la défense et le poste de gardien. 


Quel regard portez-vous sur l'AS Saint-Étienne et où voyez-vous les Verts dans cette Ligue 2 ?

Le choix de Laurent Batlles est très cohérent, de ce que l’on a vu à Troyes et il est habitué à jouer la Ligue 2. Il est même monté avec l'ESTAC. Il a pas mal d’expérience donc. Je trouve très plaisant le jeu qu’il avait développé là-bas. En plus c’est un ancien joueur des Verts donc c’est très cohérent l'association avec Perrin. J’ai trouvé le mercato très bien et logique pour la lLgue 2. On voit que ce sont des joueurs habitués à cette division sur lesquels il y a une fiabilité au niveau de la mentalité même si ce ne sont pas forcément des tops joueurs. Briançon, Lobry connaissent bien la Ligue 2 . Giraudon l'a connu aussi avec Troyes, Cafaro c’est très bien aussi. Le recrutement est cohérent après on l’a vu sur le premier match, il y a forcément un temps d’adaptation au championnat à avoir autant pour ceux qui jouaient en Ligue 1 la saison dernière que pour ceux qui peuvent partir avant la fin du mercato comme Bouanga par exemple. Il y a forcément une période de trois, quatre matchs en plus des moins trois points qui va être compliquée mais tout va dépendre du moment où la machine va se mettre en route. Si elle se met en route pas trop tard et qu’elle dure, il n’y aura pas de problème pour monter. 


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