🚨 Flash : L'AD2S passe à l'action contre les sanctions visant l'ASSE

Stade | Publié le par Joris | 35 commentaires

Comme nous l'avions dévoilé en milieu de mois, l'AS Saint-Étienne avait finalement décidé de ne pas faire appel des sanctions infligées à son encontre par la commission de discipline de la LFP. 

Pour rappel, cette dernière avait infligé à l'AS Saint-Étienne deux matchs ferme de huis clos pour ses deux Kops ainsi qu'un point de retrait avec sursis pour les incidents qui avaient éclaté en parcage visiteurs à Rodez en août dernier. Dans un communiqué publié mi-septembre dernier, l'Association de Défense des Supporters Stéphanois (AD2S) avait fustigé l'inaction de l'ASSE face à ces sanctions en livrant à l'ASSE des angles qui auraient pu être utilisés pour la défense du club. Revenait bien entendu le fait que l'ASSE a été sanctionnée à domicile pour des faits commis à l'extérieur ou encore le côté contradictoire des sanctions infligées à l'ASSE et aux Girondins de Bordeaux. Une défense que le club n'avait pas voulu mettre en place sur les recommandations de son avocat, Me Martin. L'association avait même envisagé de déposer un recours pour se substituer au club dans la défense des supporters des Verts.


Aujourd'hui, via son compte Twitter, l'AD2S a annoncé être passée à l'action, contre la sanction visant les deux Kops de Geoffroy-Guichard : "Comme convenu, l'AD2S a déposé ce matin devant le tribunal administratif de Paris un référé-liberté contre la décision de la commission de discipline de la LFP du 30 août 2023 : Fermeture du Kop Sud et du Kop Nord pour 2 matchs. Notre association a mis en avant :
- Des entraves à la liberté d'aller et venir, liberté d'association et liberté d'expression.
- Un manque d'impartialité dans la décision de la commission.
- Une totale disproportion dans la mesure.

Ne nous y trompons pas, nous n'avons que très peu de chance d'avoir une audience et encore moins de gagner ce recours. Il en aurait été autrement si l'ASSE avait un temps soit peu levé le petit doigt contre cette injuste sanction. De notre côté, hors de question de lâcher le combat !

La balle est désormais du côté du juge qui analysera si la demande est recevable. Si tel est le cas, une audience sous 48 heures aura lieu.

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