đ„ Fumi or not fumi à Geoffroy-Guichard ?
Alexandre Rochatte est le nouveau préfet de la Loire depuis le début du mois de février 2023. Il était l'invité des rédactions de If Saint-Étienne et Activ Radio ce mardi, pour évoquer différentes thématiques liées à ses missions.
Lorsqu'on parle de la Loire et de la ville de Saint-Étienne, il est pratiquement impossible de ne pas évoquer l'AS Saint-Étienne. Le nouveau préfet a donc été amené à évoquer les relations avec le club ainsi que la bonne tenue des supporters depuis le début de la saison : "Il y a une coopération qui s'est améliorée entre le club et la préfecture. C'est aussi le retour d'expérience des matchs de l'an dernier, notamment du barrage retour contre Auxerre, qui a atteint un niveau de violence et de débordement injustifié. Je pense que c'est aussi parce qu'il y a un sursis de trois points pour le club en cas de nouveau débordement. Cela aide aussi à garder un comportement plus vertueux. Il y a aussi le fait que le club était dans une situation sportive difficile depuis le début de la saison. Là, ça va un peu mieux même si on n'est pas encore sorti complètement de la zone compliquée. On a noté tout de même quelques heurts au Havre à l'occasion du dernier déplacement. On reste vigilant."
Autre sujet chaud du moment, l'expérimentation des fumigènes dans les stades de France. Une expérimentation que beaucoup semblent découvrir, à l'image du préfet, depuis la publication d'un décret sur le sujet. Pourtant, cela fait plus d'un an que cette expérimentation est en vigueur. Les retours d'expérience sont déjà nombreux (Le Havre, Caen, Clermont, Paris FC, Toulouse, Auxerre, Angers...). Saint-Étienne avait d'ailleurs pu assister à une expérimentation du côté d'Amiens, lors du match aller entre les deux formations. Alexandre Rochatte se montre en tout cas ouvert à l'expérimentation, sans savoir si les groupes de supporters du club seront demandeurs : "L'objectif c'est de travailler en amont, de trouver les zones dans lesquelles on pourrait mettre des fumigènes. De préparer ensemble avec les supporters et avec le club et avec les organisations de sécurité, comment on peut organiser cette chose. Ce qui veut dire que l'on sera encore plus vigilant pour ceux qui l'utiliseront en dehors de ce cadre. Je ne comprends pas ceux qui voient cela comme un flicage. Lorsqu'on est abonné, on a de toute façon donné ses coordonnées. Ce n'est pas du flicage. C'est juste de savoir comment on peut joindre les personnes et comment on peut travailler avec elles, justement pour améliorer les choses. Ce décret est tout récent, on n'a pas eu le temps de le travailler. Je ne sais même pas si il y a une volonté concrète des supporters du club d'aller dans cette expérimentation. On a le temps de travailler les choses. Ce ne sera pas pour le prochain match. On aura l'occasion d'en reparler lorsqu'on aura travaillé ça avec les supporters et le club."