🎙 Interview Evect : À la rencontre de Louis Mouton

Pros | Publié le par Paul R. avec Joris S. | 11 commentaires
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Le milieu de terrain formé à l'AS Saint-Étienne Louis Mouton s'est longuement exprimé à notre micro pendant cette trêve liée à la Coupe du Monde. Ses débuts à l'ES Veauche, sa formation à l'AS Saint-Étienne et ses premiers pas avec les professionnels dans un contexte compliqué, le numéro 37 se dévoile pour Evect. 


Tu as effectué tes débuts à l'ES Veauche, peux-tu nous parler de tes débuts balle au pied ? 

J'ai commencé le foot à Veauche, j'y ai joué pendant quatre-cinq ans. Veauche était un club plutôt familial, tout le monde se connait et tout le monde s'entend bien. C'est ce que je recherchais en plus de la proximité par rapport à là où j'habitais. Mon père jouait là-bas, du coup j'ai pris ma licence là-bas. Les coachs m'ont fait progresser en tant que gamin, en tant qu'enfant pour grandir un petit peu. Parce qu'à cet âge-là on n'apprend pas beaucoup tactiquement. Je suis parti assez tôt, on apprend surtout à devenir des gens bien, des gens respectueux, se dépenser avec les copains, rigoler et passer des bons moments. Ce qui est bien c'est que maintenant il y a plein de gens avec qui je jouais à Veauche que je vois, que je continue à côtoyer régulièrement. 


Il y a une histoire particulière entre l'ES Veauche et l'AS Saint-Étienne avec pas mal de joueurs formés là-bas comme Green, Chambost ou Gabard, quel est le secret de ce club pour former autant de talents ? 

On est tous partis assez tôt mais ce qui est sûr c'est que des mots régnaient à Veauche : humilité, travail, rigolade. Du coup, quand on est arrivé à Saint-Étienne, on était tous dans une bonne ambiance, on venait avec de la confiance donnée par notre club, par les coachs qu'on avait eu là-bas, par les parents, par tout le monde. On est arrivé en étant vraiment prêts et pas en se cherchant un petit peu. On savait d'où on venait et on a tous travaillé. À Veauche c'était une vraie famille, quand il y en a un qui part pour réaliser ses rêves tout le monde est content et le soutient. C'est super parce que quand tu retournes au stade les premières années, tout le monde est content, te pose des questions donc c'est top. 


"Les six premiers mois j'ai un peu galéré pour trouver mes marques"

Tu arrives à 11 ans à l'AS Saint-Étienne, comment se déroule ton arrivée ? 

Ce n'est pas facile au départ. J'avais un an d'avance à l'école du coup je n'étais pas avec mes copains du foot à l'école donc ce n'était pas simple. Les six premiers mois j'ai un peu galéré pour trouver mes marques. Après au bout de six mois j'étais mieux. J'ai commencé à prendre du plaisir et en plus c'était la période des tournois et les tournois quand on est gamin c'est magnifique. On a fait quelques bons tournois où on a créé des liens. J'étais arrivé dans une équipe qui se connaissait depuis U8-U9, donc les liens étaient déjà forts et s'intégrer là-dedans c'est compliqué mais au bout de six mois c'était bon. 


A-t-on déjà à cet âge-là l'idée de faire du football son métier ? 

Moi c'était mon rêve de faire du foot mon métier. Je n'en suis qu'au début, c'est tout nouveau. Quand je regarde le parcours de tous les joueurs que j'ai côtoyé et qui ne sont plus là, entre les différentes générations. On avait tous le même rêve et au final certains jouent encore à des bons niveaux, d'autres ne jouent plus du tout. Quand on voit le chemin traversé c'est une immense fierté et je garde que des bons souvenirs des gens avec qui j'ai joué. 


"Celui qui ne veut pas faire du foot son métier, je ne lui conseille pas de faire tous ces sacrifices-là, parce qu'il y a une période de ta vie que tu passes entre parenthèses"

Comment se passe la vie dans un centre de formation ? 

J'étais chez mes parents donc je ne vivais pas à l'intérieur du centre, j'y venais pour les entrainements. Il y a que quelques fois quand on finissait l'école, on attendait au centre, des choses comme ça. Forcément au centre on se voit plus qu'avec nos familles et nos amis en dehors du foot, donc plus on se voit plus on est amené à avoir des désaccords. On ne peut pas s'entendre avec tout le monde c'est impossible. Forcément, il y a des fois des embrouilles. L'important c'est que sur le terrain on soit ensemble dans la même direction. Mais des fois ce n'est pas simple, parce que tu fais des croix sur plein de choses : la famille tu ne la vois pas tout le temps même si moi j'avais de la chance de l'avoir ici. Les repas de famille les week-ends, ce n'est pas possible, quand tu pars en déplacement à Toulouse, Bastia, Ajaccio, Cannes tu pars sur deux jours. Les 20 ans ou les 18 ans des amis, ce n'est pas possible non plus. Ce n'est pas simple, ce sont des sacrifices il faut en être conscient. Celui qui ne veut pas faire du foot son métier, je ne lui conseille pas de faire tous ces sacrifices-là, parce qu'il y a une période de ta vie que tu passes entre parenthèses. Mais si tu veux en faire ton métier, il n'y a rien de plus beau que le foot (sourire). 


L'année dernière tu as fait partie des (jeunes) cadres de la N3, as-tu été surpris de reprendre avec les pros cet été ? 

Au début de l'année, je ne jouais pas beaucoup en N3. Au fur et à mesure, le coach Razik (Nedder) m'a fait confiance et j'ai enchaîné les matchs. Cela m'a permis de beaucoup progresser, apprendre et gagner en confiance en moi. C'était ma première année dans le monde d'adulte, c'est un style de jeu totalement différent. Je m'étais entraîné pendant deux mois avec les pros l'an dernier entre janvier et février. Cela m'avait permis de voir aussi le monde pro. Au moment où je signe mon contrat, c'était un peu prévu que je reprenne avec les pros. J'étais préparé à ça, c'est ce que je voulais. Je me suis donné les moyens, j'ai tout donné et j'ai essayé de faire en sorte de ne pas me blesser parce que c'est important. Je voulais montrer au coach qu'il pouvait me faire confiance. J'étais content d'intégrer le vestiaire, jouer un peu plus et de faire partie du groupe. Parce que c'est une place difficile aussi pour les jeunes quand on est entre la réserve et les pros et qu'on ne sait pas trop comment faire. Je suis dans le navire actuel de l'équipe pro. Quand cela va bien, cela va bien, quand cela va mal, cela va mal, mais au moins on est tous ensemble. 


Tu as signé un premier contrat pro puis un second assez rapidement, tout est allé très vite pour toi ? 

C'est allé vite, je ne m'y attendais pas forcément. Le club est revenu vers moi pour me prolonger, j'étais content. C'était quelque chose que je voulais. J'ai vraiment eu l'impression d'arriver avec un bagage, et c'était le moment où je me sentais prêt pour le niveau professionnel. J'arrivais en fin de contrat stagiaire, j'ai signé un premier contrat pro d'un an et le club m'a prolongé directement après cela montre qu'ils avaient confiance en moi. Cela récompense mon travail maintenant ce n'est que le premier contrat pro, c'est ce que je considère. On sait tous qu'en signer un c'est bien mais maintenant il faut en signer d'autres. 


Comment vis-tu ces débuts avec les pros toi qui a participé quasiment à toutes les rencontres cette saison ? 

Je suis content de faire partie de l'équipe, d'avoir du temps de jeu. Je ne pensais pas. Si avant la saison on m'avait dit que j'aurais autant joué avec l'équipe fanion, je n'y aurais pas cru. Après, on est un groupe et le coach fait des choix. Le but c'est d'être toujours prêt à jouer. Pour les jeunes, le but c'est de toujours être là s'il y a un blessé ou un suspendu. C'est important, j'ai réussi à ne pas prendre de carton pour éviter la suspension. Le coach te met parfois titulaire, parfois il te fait entrer, je pense qu'il ne faut rien demander. Il faut aller chercher les choses, quand on te le donne tant mieux et quand on ne te les donne pas il faut travailler encore plus et te donner encore plus. 


"J'ai beaucoup aimé le passage de M'Vila à l'ASSE. Je trouvais que c'était impressionnant ce qu'il faisait. J'avais bien aimé Selnaes aussi, la paire je trouvais que c'était sympa"

Quand tu étais au centre, avais-tu des idoles à l'ASSE ou ailleurs ? 

J'ai beaucoup aimé le passage de M'Vila à l'ASSE. Je trouvais que c'était impressionnant ce qu'il faisait. J'avais bien aimé Selnaes aussi, la paire je trouvais que c'était sympa. Après les années d'avant, j'aimais tout le monde parce que je trouvais cela déjà tellement beau d'être pro. Peu importe qui était sur le terrain, je l'aimais bien. En dehors de l'ASSE, j'ai beaucoup aimé Busquets et Iniesta. J'ai grandi avec le Barça de 2010 et l'Espagne. Je trouvais que c'était incroyable ce qu'ils faisaient. 


Quel regard portes-tu sur la saison du club ? En étant un enfant du club, on se sent plus concerné, touché ? 

Ce n'est pas simple. Ce n'est pas simple de gérer une première saison en pro avec des résultats pas toujours positifs. De plus, on a les gens à côté. Ceux qui viennent d'ailleurs ont je pense déjà une sacrée pression mais quand on vient d'ici on connait personnellement des gens qui viennent au stade, qui sont supporters. On reçoit beaucoup de messages de gens qu'on connait qui nous disent de nous réveiller... Je comprends qu'ils me posent des questions mais ce n'est pas facile d'y répondre parce que si j'avais la solution, on aurait pas ces résultats-là. C'est hyper-compliqué de gérer tout ça : ma famille est supporter de l'ASSE, mes amis aussi, tout le monde regarde les matchs. Quand je n'étais pas en équipe pro j'allais voir les matchs avec eux et quand je joue ce n'est pas simple parce qu'on aimerait gagner tous les matchs. Si c'était possible et qu'on avait la recette on le ferait, mais ce qui est dur c'est de l'expliquer aux gens et voir la pression qu'il y a autour de ça. Ce n'est pas simple, j'essaie de la gérer, ce n'est pas toujours évident mais quand je vois que ce n'est pas facile pour moi, mes parents sont là pour me soutenir. Quand c'est le cas, je fais un break avec mes amis supporters, je reste avec ma famille et ma copine et j'essaie de me recentrer sur moi et dès que cela va mieux j'essaie de leur apporter quelques explications même si je n'en ai pas tout le temps.


Comment expliquer l'écart de niveau entre des matchs comme celui face à Bastia (5-0) ou Bordeaux (2-0) et des matchs comme Rodez (0-2) ? 

Ce qui est compliqué à l'heure actuelle c'est que lorsque l'on joue bien on ne gagne pas forcément, quand on joue moins bien on ne gagne pas non plus. On essaie parfois d'être solides derrière on prend quand même des buts. Des fois on en marque mais on en prend plus. Ce n'est pas simple. Nous ce qu'on veut c'est jouer bien et gagner les matchs. C'est l'idéal. On sait que lorsqu'on joue bien on s'expose et on prend des buts. On a essayé de régler ça en étant un peu plus défensif, cela n'a pas bien marché non plus. On essaye de varier, de tenter des choses. On ne veut pas prendre de buts, malheureusement cela n'arrive pas souvent mais cela reste notre objectif premier en ce moment. Comme sur le match face à Amiens, on marque sur pénalty c'est pas notre meilleur match, on en est conscient, mais il y a les trois points à la fin. Si à chaque fois qu'on avait bien joué on avait pris les trois points, on n'en serait pas là. On préfère à l'heure actuelle être moins bon en étant solide et marquer sur un coup de pied arrêté, un corner, une frappe peu importe et gagner les matchs un à zéro. 


Laurent Batlles a répété en salle de presse vouloir plus de communication, jeunes inclus. Es-tu à l'aise avec le fait de parler dans le vestiaire ? 

J'ai toujours été capitaine dans les catégories inférieures. J'ai toujours aimé être le leader, mener l'équipe, essayer de trouver des solutions, parler. Quand on est capitaine avec ces générations de jeunes, ce sont des joueurs qui ont à peu près ton âge. Ce qui n'est pas simple en pro, des joueurs ont dix ans de carrière, ont joué dans des bons clubs, qui sont montés avec des clubs et qui ont vécu des choses. C'est parfois compliqué d'avoir la légitimité. Des fois j'ai envie de dire les choses mais c'est compliqué parce que je n'ai pas encore tout vécu, je suis encore jeune. On a des gens dans le vestiaire comme Antho' (Briançon), Thomas (Monconduit) qui eux ont de l'expérience, qui ont vécu des choses dans le monde professionnel et qui n'hésitent pas à prendre la parole. C'est vrai que ce serait bien si on mettait tous un peu plus de com'. Ce n'est pas simple de jauger parce que quand on est jeune, si tu parles trop on va dire 'le jeune il vient juste de commencer...', et si tu parles pas on va dire 'tu pourrais parler un peu'. Il faut parler quand tu sens que c'est ton moment de parler et sinon tu écoutes et tu essayes de mettre en place. 


"C'est Laurent Batlles qui a pris le risque de me lancer et je lui en serai toujours reconnaissant"

Quel genre de coach est Laurent Batlles qui t'a lancé en pro ? 

Il est dur. Il ne me laisse pas tomber. Quand je suis bon à un entrainement il ne va pas forcément me le dire mais si je ne suis pas bon, il va me dire "là il faut faire mieux, il faut que tu améliores ça". J'aime bien, ça me pousse. C'est celui qui a pris le risque entre guillemets de me lancer en pro, parce que c'est facile de prendre un jeune à l'entrainement, dans les matchs amicaux. Mais le lancer sur un match de Ligue 2 ce n'est pas simple. Il l'a fait et je lui en serai toujours reconnaissant. Sur les entrainements, il nous pousse tous. C'est plus des périodes : des fois il va être dur avec toi parce qu'il sent que tu en as besoin. Des fois il va te laisser un peu plus tranquille quand il te sent bien, quand il sent que tu es à l'aise. Il ne peut pas être avec tous les joueurs de la même manière tout le temps. Il demande beaucoup de rigueur, il ne nous laisse pas forcément le droit à l'erreur. Il nous parle beaucoup à l'entrainement, il nous dit ce qu'on fait de mal car au stade c'est compliqué de le faire avec le bruit. 


Tu nous parles du stade, tu as découvert le stade en tant que joueur cette saison, qu'as-tu ressenti au moment de fouler la pelouse puis un peu plus tard en le faisant avec du public ? 

Ce n'est pas venu d'un coup parce que j'ai foulé cette pelouse sans supporters. On apprivoise un peu le contexte, le stade. J'allais dans les tribunes quand j'étais petit donc quand je me dis que c'est moi qui est sur le rectangle vert... Au début c'est une fierté mais après il ne faut pas être spectateur de ça, il faut vite se concentrer sur son match. Après avec le public c'est autre chose, même si en ce moment ce n'est pas la joie dans les résultats, le bruit que cela produit sur le terrain... À cinq mètres tu ne t'entends pas ! En jeune, avec du public, tu t'entends à 50 mètres. Là c'est un autre football. Il faut apprendre à jouer sans l'aide orale de ses coéquipiers. Ce n'est pas simple, c'est le côté un peu perturbant mais l'énergie que ça te donne quand il faut faire cinq mètres en plus, tacler, revenir défendre et que c'est la 85ème minute et que tu es mort... Quand tu entends les chants des supporters que le score soit positif ou négatif, ils sont là et ils t'encouragent c'est sûr qu'on a plus d'énergie à donner inconsciemment. 


Durant ta formation, tu as joué un peu partout au milieu de terrain. À quel poste te sens-tu le plus à l'aise ? 

Quand j'étais jeune on m'a souvent dit qu'il fallait que je sois "multi-tâches". Parce que lorsqu'on est cantonné à un poste et qu'un joueur arrive à ce poste-là avec beaucoup plus d'expérience, l'histoire elle est réglée tu passes ta saison sur le banc. Or, si tu peux jouer 6, 8 ou 10 et dépanner un peu de partout, tu vas toujours gratter du temps de jeu. Mon but à l'heure actuelle est d'apprendre un peu partout. À la base je suis formé numéro 6 mais l'année dernière j'ai joué 8 et j'ai fini l'année en 10. Ce qui est bien c'est que ce n'est jamais le même jeu et qu'on apprend tout le temps. En Ligue 2 à un niveau au dessus par rapport au National 3, je suis toujours en apprentissage, quelque soit le poste. Même en numéro 6 ce qui est ma formation et ce qui représente le poste où j'ai le plus de bases, en pro j'apprends, c'est nouveau. Cela va plus vite, les joueurs sont plus costauds, plus intelligents, c'est plus en place tactiquement. Quand je joue 8, j'essaie de faire au mieux, de me mettre dans les espaces, j'écoute les consignes. 


"Je me suis toujours dit que fêter le but avec les supporters c'est quelque chose de fort. Que je fasse une grande ou une petite carrière, ça restera toujours gravé"

Tu peux nous parler un peu de ton but (à Pau, ndlr) ?

Je ne m'y attendais pas déjà (sourire). Me retrouver à cette position-là sur le but ce n'est pas mal joué dans le fond mais ce n'est pas du tout mon rôle à la base. Quand la balle arrive je suis confiant, je me dis que ça peut le faire. Je frappe sans vraiment réfléchir, j'ai de la chance qu'elle soit au fond. Au début je pense que je suis hors-jeu, je me retourne vers l'arbitre de touche et je vois que le drapeau n'est pas levé. Il y a un silence dans le stade et c'est Sergi (Palencia) qui me le fait comprendre. Je regarde le ballon, je vois qu'il est dans le but et là je me dis "ah ouais". Je me suis toujours dit que fêter le but avec les supporters c'est quelque chose de fort. Je suis allé les voir. Que je fasse une grande ou une petite carrière, ça restera toujours gravé. Le stade où j'ai marqué je sais exactement où c'est, contre quelle équipe. C'est un souvenir qui restera gravé à vie. Je ne suis pas contre qu'il y en ait d'autres (sourire). Ce n'est pas mon rôle premier mais si j'ai à marquer d'autres buts ce sera avec grand plaisir que je le ferais. À l'heure actuelle je ne choisis pas les stades (rires), si je peux marquer pour aider l'équipe je le ferai n'importe où. 

Que fait Louis Mouton pendant son temps libre ? 

Je suis beaucoup famille. J'aime bien être avec mes parents, ma famille proche. En habitant ici, cela me permet d'avoir une proximité avec eux. Sinon, je vis avec ma copine, je sors avec des amis au restaurant, je vois des amis. Je lis, je joue à la console... Tout ce qu'un adolescent, début adulte fait. Je suis classique, rien de fou. 


Pratiques-tu d'autres sport ? 

J'aime tous les sports. C'est un peu un problème parce que quand je suis en saison je ne fais pas d'autres sports. Pendant mes vacances d'été, je vais faire du tennis, du padel, du hand, du basket, de la pétanque, du ping-pong. J'adore tous les sports en fait. 


Tu en consommes beaucoup à la télé ? 

Oui. Je n'en regarde pas toujours parce que sinon ma copine n'est pas contente (sourire). Un match de haut niveau de n'importe quel sport que ce soit la France en rugby, le tennis avec Roland Garros, Wimbledon, la Coupe du Monde, l'Euro, la Ligue des Champions, le Basket avec les finales aux Etats-Unis, c'est quelque chose que je regarde. Je suis un vrai passionné de sport en général, j'adore le foot mais aussi le sport en général. 


"Le rêve de Jules (Mouton) c'est aussi d'être professionnel donc on essaye de tout mettre en place pour l'aider en le soutenant."

Tu nous parlais de ton côté très famille, c'est assez particulier de pouvoir compter sur un soutien au sein du club (son petit-frère, Jules Mouton, ndlr). Peux-tu nous en parler ? 

Mon frère, ce qui n'est pas simple c'est de faire la part des choses. On est de la même famille mais il ne faut pas qu'il se dise absolument qu'il doit faire comme moi ou moi que je dois faire comme lui. On est deux personnes complètement différentes avec certes le même nom de famille, les mêmes parents. Après on se soutient : quand il joue, je vais voir ses matchs, je lui dis ce que j'ai aimé, pas aimé. Pareil pour lui et on est à l'écoute de ce que l'on se dit. On débriefe, mon père aime bien ça aussi. On se donne des conseils, on essaye de s'aider. Ce n'est parfois pas simple de se dire les choses. Le but c'est de s'aider et ne pas s'enterrer, on est toujours dans l'échange. Son rêve à lui c'est aussi d'être professionnel donc on essaye de tout mettre en place pour l'aider en le soutenant. Quand il a des coups de moins bien, on est là. Il vient chez moi, on mange ensemble. 


Ce numéro 37 a une signification particulière pour toi ? 

Non, ce n'est pas vraiment nous qui avons choisis, les jeunes. Le coach avait dit que les casiers ce serait en septembre. Le numéro était là avant parce que la saison avait commencé. Le 37 cela me va très bien mais il n'y a pas de signification particulière. 


Que pouvons-nous te souhaiter Louis pour cette deuxième partie de saison ? 

Beaucoup de victoires, de la réussite, de la santé et du temps de jeu tant qu'à faire si on peut. Mais en premier lieu, je dirais les victoires. 

Photo de Louis Mouton
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