Aimé Jacquet : "Salif criait : "P'tit con Beret', p'tit con""

Anciens Verts | Publié le par Joris | 9 commentaires

Aimé Jacquet, champion du Monde 1998 en tant que sélectionneur et passé par l'AS Saint-Étienne pendant de très longues années, se fait rare dans les médias. La semaine dernière, il a accordé une interview à nos confrères du Progrès

Le natif de Sail-sous-Couzan dans la Loire a pris la parole pour évoquer "un extraterrestre du football" qu'il a côtoyé du côté de Saint-Étienne : Salif Keita évidemment, qui nous a quitté il y a peu. Aimé Jacquet se souvient notamment de trois anecdotes à son sujet : "Salif Keita, pour moi, ce sont trois moments clés. Sa première apparition, sous le maillot vert avec la réserve en lever de rideau d’un match des pros où il avait inscrit des buts à la pelle. La seconde c’est lors d’une rencontre à Lille lorsqu’il a découvert la neige. Il ne voulait pas sortir du vestiaire. On lui avait préparé ses crampons, chaussures et poussé vers le terrain. (...) La troisième ? Le coach Albert Batteux souhaitait que Salif effectue du travail foncier. Avec Georges Bereta, nous l’avions emmené à la Croix de Chaubouret pour faire du ski de fond. Il n’était pas rassuré quand nous étions dans la forêt. Après un départ tranquille, nous avions progressivement accéléré. Salif avait une trouille bleue qu’on le lâche et il hurlait : « P’tit con Beret’, p’tit con »."


Tout au long de l'interview Aimé Jacquet rend un très bel hommage à Salif Keita et ne manque pas de superlatifs pour qualifier le premier Ballon d'Or Africain de l'histoire : "Salif, il était au-dessus de tout le monde physiquement, il avait une intelligence de jeu supérieure, une spontanéité et une adresse devant le but. Des gens doués, qui possèdent toutes les qualités. Ils savent faire la différence quand ils le décident." 

L'ancien sélectionneur des Bleus se souvient également d'un grand homme attachant, drôle et humble. Il en profite également pour rendre un hommage à un autre de ses anciens coéquipiers qui nous a récemment quitté et que l'ASSE pleure, Georges Bereta


Retrouvez l'intégralité de l'interview de nos confrères du Progrès en cliquant ici. 

keyboard_arrow_down Commentaires (9) keyboard_arrow_down