Aouchiche ne regrette pas d'avoir quitté le PSG pour l'ASSE
Arrivé dans le Forez l’été dernier, Adil Aouchiche s’est confié au quotidien Le Parisien sur son choix de quitter la capitale au profit de Saint-Etienne. En cause notamment, sa volonté de jouer.
"Il ne faut pas se le cacher : le PSG joue la Ligue des champions, a de grosses exigences, un effectif de stars… C’est un club qui est sous pression permanente. Quand un coach arrive, il doit gagner tous ses matchs. Je ne dis pas que le PSG ne fait pas confiance aux jeunes, mais la concurrence y est très rude. Pour un jeune, s’imposer au PSG, ça demande du temps. Libre à chacun de le prendre ou pas. Moi, j’ai fait le choix de partir à Saint-Etienne parce que, tout en prenant mon temps, je pouvais avoir ce que je voulais plus vite. Le PSG est une très bonne équipe pour progresser, mais vu la qualité de l’effectif, il est très compliqué de s’y imposer.
Je comprends que cela ait surpris que je parte, je suis un enfant de Paris. J’y suis né, j’y ai grandi, fait toute ma formation et même mes débuts en pro là-bas… Presque tout le monde s’attendait à ce que je reste. Mais il faut tenir compte du ressenti du joueur, de l’endroit où il s’épanouira le plus… Quand tu deviens pro, c’est pour jouer, vivre des matchs, vivre dans un groupe… J’avais cette envie-là, je m’en sentais la force, les capacités. Alors, quand le très beau projet de Saint-Étienne m’est tombé dessus, j’ai bien réfléchi. Et quand je me suis décidé, j’ai foncé tout droit, sans me poser de question.
Je n’ai aucun regret d’avoir quitté Paris. J’ai beaucoup joué pour mon âge. Je progresse beaucoup plus ici dans les secteurs que je devais améliorer. Je suis dans un club qui, contrairement au PSG, ne traverse pas ses matchs dans un fauteuil. Ici, c’est un peu plus dur, chaque ballon est important, il faut savoir le garder, apprendre à être au contact, prendre du muscle… Je ne dis pas que ce n’est pas le cas à Paris, mais à Saint-Etienne, il faut l’acquérir rapidement pour jouer. Paris est une équipe de possession, elle peut se permettre de rater trois, quatre occasions d’affilée. Ici, chaque ballon vaut cher, il peut nous faire gagner un match ou nous jouer des tours si on le perd. Ce sont des points très positifs dans ma construction".
L'intégralité de son entretien est à retrouver ici