Appiah : "Sur le plan mental, il y a forcément une défaillance"

Pros  #ASSERCSA | PubliĂ© le par Paul. R | 8 commentaires

Alors que les Verts sont attendus au tournant ce samedi soir face à Strasbourg (21h), Dennis Appiah s'est présenté en conférence de presse pour évoquer la situation des Stéphanois après leur revers sur la pelouse d'Angers (4-2).  

Dennis Appiah : "À la sortie du match contre Angers, évidemment ce n'est pas simple. C'est difficile quand on regarde le match, quand on regarde ce qu'il s'est passé pour moi ou pour l'équipe. Je n'avais pas le sensation qu'Angers était plus fort que nous et qu'on avait fait plutôt de bonnes choses. Malgré cela nous encaissons quatre buts, c'est très difficile à digérer, ça fait partie de la vie et ce n'est malheureusement pas la première fois que cela arrive. Il faut savoir en tirer les conclusions et continuer de travailler pour avancer.


C'est vrai que sur cette rencontre en particulier, il y a eu plusieurs buts où collectivement nous n'étions pas très bien placés. On laisse trop d'opportunités à nos adversaires. Individuellement derrière, on n'a pas réussi à rattraper les manques collectifs, ce qui est difficile à encaisser pour les joueurs et pour un entraineur. On a le sentiment qu'il y a toujours un joueur qui passe à travers, un jour c'est l'un, un jour c'est l'autre mais collectivement on doit être capables de pallier ces erreurs individuelles.


En Ligue 2, quand tu fais des erreurs, tu peux plus facilement les rattraper, ici en Ligue 1 c’est chirurgical, il faut en avoir conscience. Il y a plus de qualités en face de nous, les équipes ne se privent pas pour nous faire mal à la moindre occasion. Il y a forcément un aspect psychologique dans tout ça car à chaque fois on se dit qu’on doit bien commencer les matchs et dès les premières situations, on a l’impression qu’on est fébriles. Sur le plan mental, il y a forcément une défaillance quelque part. Quand tu marques en premier c’est toujours plus facile pour la tête et les jambes, tu te relâches plus que quand tu en prends un directement.

Quand on perd et que l’on prend autant de buts, on a tendance à ne retenir que le négatif. Sur ce match j’ai senti qu’il y avait du mieux dans la maitrise, on ne s’est jamais autant procurés de situations, on n'a jamais été autant dans le camp adverse. Si on peut continuer à marquer des buts tant mieux mais il faudra davantage coffrer derrière, il faut moins encaisser de frappes, et ne pas prendre de buts dès l'entame. C’est difficile à l’extérieur de marquer deux buts et de ne revenir avec aucun point, avec rien. J’espère que sur le prochain match on va réussir à resserrer tout ça, se procurer des situations et aussi fermer derrière. Lors de la première année en Ligue 2 nous avions pris le partie de beaucoup attaquer quitte à être en déséquilibre derrière, ce n'est plus le cas en Ligue 1, il faut être costaud pour pouvoir prétendre à prendre des points régulièrement.

La pression ? Elle existe depuis le début de saison de toute façon. Sur nos cinq premiers matchs, on joue contre quatre clubs européens. On n'a pas gagné beaucoup de rencontres, on a respiré un peu plus après Auxerre (ndlr, victoire 3-1) car on était remonté de plusieurs rangs au classement mais on n'avait pas moins de pression pour autant. Pourquoi la pression ? Parce qu'on a perdu contre Angers ? C'est un concurrent direct, c'est trois points et ça se resserre derrière nous mais si on gagne contre Strasbourg on dira qu'il n'y a plus de pression ? Non. Le championnat va être très long, je pense qu’on va être en difficulté pendant un bon moment. Le tout c’est d’avoir conscience qu’il y a de la pression autour de nous mais qu'on va gérer. Comme j’aime bien le dire, ne pas s’enflammer quand on gagne un match et ne pas céder à la panique quand on en perd un. J’essaye d’être le plus calme possible tout en sachant que tous les résultats vont être importants."



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