ASSE - Landrin, aux bons souvenirs de Pascal Feindouno

Anciens Verts | Publié le par Paul. R | 16 commentaires

Joueur stéphanois entre 2006 et 2011, Christophe Landrin est pendant longtemps resté à Saint-Étienne après sa carrière de footballeur. De retour dans son Nord natal, l’homme de 46 ans est revenu dans Maillot Vert sur ces moments-forts dans le Forez. 

Dans cet entretien pour le magazine du club, Christophe Landrin retrace les meilleurs mais aussi les plus douloureux moments de sa carrière. Celui qui a passé près de cinq ans chez les Verts a forcement été marqué positivement par plusieurs anciens coéquipiers et notamment Pascal Feindouno. C’est le premier nom qui lui vient à la bouche à la question sur le meilleur joueur avec qui il a évolué durant sa carrière : "Sans l'ombre d'une hésitation, Pascal Feindouno. Un phénomène, capable de décider du sort d'un match, de le faire basculer à tout moment, de débloquer une situation par ses dribbles, sa faculté à éliminer, à délivrer des passes avec justesse. Il tentait des choses et en réussissait beaucoup. Il nous libérait. Et puis quel état d'esprit, quelle joie de vivre. Un mec vraiment attachant. Bafé Gomis et Araujo Ilan étaient également des attaquants de grande qualité, souvent décisifs."

Si les deux hommes ont pendant longtemps alimenté à leurs dépends une légende urbaine tenace dans la cité aux sept collines, Christophe Landrin revient également sur la folie qui caractérisait Feindouno et les joueurs d’exception qu’il a croisé dans sa carrière : "Féfé (Pascal Feindouno), le sourire vissé aux lèvres, toujours gai; ça a toujours fait partie du personnage. Il respirait la joie de vivre et le jour J, il était présent pour t'emmener à la victoire. Ce genre de joueurs, il ne faut absolument pas chercher à les canaliser, à les faire rentrer de force dans une case. Ils doivent s'exprimer comme ils le ressentent. Pour ma part, avant un match, je m'imposais de rester seul dans ma bulle. Pauleta, pour sa part, deux jours avant une rencontre, il était systématiquement en "récup". Thierry Rabat, quant à lui, enchaînait les sprints, des 100 mètres, encore et encore. On cherche tous à évacuer la pression. Chacun a sa façon d'appréhender un rendez-vous. Il n'y a pas de vérité intangible, écrite dans les livres."


Retrouvez l’interview complète : Maillot vert

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