ASSE - Le rêve de JO continue pour Petitjean
Préparateur physique de l'AS Saint-Étienne depuis mars 2021, Philippe Djo Petitjean mène une double vie actuellement avec la perspective de participer aux Jeux Olympiques de Paris sous la bannière du Togo.
Possédant la double nationalité, franco-togolaise, Philippe Djo Petitjean s'entraîne quotidiennement au parc des sports de l'Etivallière après sa journée à l'AS Saint-Étienne. Son objectif ? Décrocher son billet pour les Jeux Olympiques. Pour cela, le préparateur physique des Verts doit réussir des courses en 13"70 indique L'Équipe dans ses colonnes ce vendredi. Avant le Covid, ce dernier courait le 110m haies en 14"43, puis en 14"24 après la pandémie. Le 11 juin 2023, à Vénissieux, le chrono est descendu à 14"04, nouveau record de la discipline pour le Togo.
Celui qui est surnommé "Djo" se donne en tout cas les moyens de réussir, même s'il reste focus sur ses missions à l'ASSE : "Cela a toujours été un rêve et, depuis deux ans, c'est devenu un objectif. Les JO, c'est comme la Coupe du monde pour un footballeur : un Graal. S'entraîner tous les jours est le prix à payer. Le fait que les prochains JO se disputent à Paris est une occasion à ne pas manquer.
Mon CDI à l'AS Saint-Étienne, c'est ce qui construit mon avenir. L'athlétisme, c'est ma passion. Il m'aide dans mon travail, en m'apportant de la crédibilité et une meilleure approche de la compétition. Entraîner les autres me permet également de m'entretenir. Mais cela me conduit à sacrifier le nombre de compétitions dans lesquelles je pourrais réussir des performances, et donc mon nombre de chances de me qualifier. J'ai prévu entre huit et dix courses d'ici au 30 juin. Mais seulement le dimanche, car on joue le samedi. Je suis condamné à l'exploit avant l'heure."
Dans cette quête du graal, le membre du staff de l'ASSE peut compter sur le soutien de Roland Romeyer mais également des joueurs et même des supporters : "Le soutien du président ne m'a pas surpris. Des joueurs, et même des supporters viennent me voir courir. Cela me fait plaisir et me motive encore plus. Si je me donne 15% de chances d'y arriver, j'y crois. Parce que tant que la ligne n'est pas franchie, tout le monde peut gagner."