ASSE - Mouton et Bouchouari, destins liés chez les Verts ?
Prêté à Pau la saison dernière, Louis Mouton est revenu cet été dans le Forez avec pour objectif de rentrer dans la rotation de l’équipe première en Ligue 1. Après un début d’année hors du groupe, le natif de Saint-Priest-en-Jarez vient d’enchainer trois titularisations consécutives.
Omniprésent durant la préparation estivale, Louis Mouton n’a disputé que quelques minutes réparties sur deux entrées lors des six premières journées de championnat. Remplaçant contre Auxerre (J7) puis face à Lens (J8), il est depuis titulaire lors de chacune des sorties des Verts. En conférence de presse ce jeudi midi, le joueur de 22 ans est revenu sur son début de saison et ses grands débuts en Ligue 1 : "Le prêt à Pau m’a fait du bien, ça m’a permis de voir autre chose. Je suis revenu à Saint-Étienne avec le plein d’envie et je voulais montrer que l’on pouvait compter sur moi. J’ai fait une bonne préparation et j’ai un peu marqué le pas, d’autres joueurs ont démarré la saison, pas moi. Ensuite j’ai fais quelques entrées et il y a ce match de Lens qui est une bascule pour moi et Benji (Bouchouari)."
Selon le milieu de terrain formé au club, son association avec le Marocain est indissociable de ses trois dernières titularisations. Alors qu’Olivier Dall’Oglio a longtemps préféré le duo Moueffek-Amougou, depuis la fin du mois d’Octobre, c’est avec Mouton et Bouchouari que Pierre Ekwah compose devant lui au sein du milieu de terrain stéphanois. Un mariage sur lequel Mouton est revenu lors du point presse : "Pour Benjamin et moi, l’entrée face à Lens change les choses. On a réussi à malmener pendant une demi-heure une équipe compétitive au milieu. Depuis nous sommes titulaires. C’est un joueur avec lequel je suis proche. Il y a des associations sur le terrain qui sont importantes, si ça fonctionne avec Benjamin c’est que nos destins sont un peu liés. En ce sens, si l’un de nous fait un mauvais match, l’autre sait qu’il devra faire beaucoup plus et inversement. Avec Benjamin, on donne le maximum pour pouvoir garder notre place dans le onze mais il y a encore du travail, trois titularisations certes mais un bilan comptable qui n’est pas bon : une seule victoire (Strasbourg) et deux défaites (Angers et Lyon)."
