ASSE - Quelle relation pour Dall'Oglio avec les nouveaux dirigeants ?

Club | Publié le par Joris | 20 commentaires

Lors de la première conférence de presse de la saison vendredi dernier, Olivier Dall'Oglio a été interrogé sur les premiers mois passés à l'AS Saint-Étienne sous pavillon canadien. Le coach évoque notamment sa relation avec les nouveaux dirigeants.  

En quelques jours en juin dernier, l'AS Saint-Étienne a connu de profonds changements. D'abord sportivement en allant chercher la remontée en Ligue 1 à l'issue des barrages face à Metz puis un jour plus tard en voyant le club passer sous pavillon canadien en étant racheté par Kilmer Sports. 


Interrogé sur les premiers mois des nouveaux propriétaires à l'AS Saint-Étienne, Olivier Dall'Oglio ne cache pas le luxe d'avoir une telle solidité financière dans des temps durs pour le football français, dans le contexte compliqué des droits TV : "Le club va avancer. C'est une chance de pouvoir compter sur des propriétaires avec une telle solidité financière. Après, ils vont amener leur patte progressivement, ça ne se fera pas du jour au lendemain. Dans la période que l’on vit, c'est bien d’avoir des propriétaires solides, c'est très important."

Le coach stéphanois évoque ensuite sa relation avec les nouveaux dirigeants : "On ne se voit pas régulièrement, non. Les propriétaires sont en charge du club, moi de l'équipe. (...) On est en relation avec les propriétaires dans des réunions, par vidéo conférence aussi parfois. Ils peuvent nous amener de nouveaux outils, on a parlé de la data notamment, ça peut nous aider. On entre dans une ère moderne dans le football. On a beaucoup plus d’informations sur le jeu, les joueurs, il y a plus d’analyse à avoir. On travaille très proche d’eux là-dessus."


Par la suite, Olivier Dall'Oglio évoque les matchs amicaux à l'étranger face à des clubs espagnols ou encore allemands. Il explique que ça fait notamment partie du plan des nouveaux propriétaires qui à terme veulent ramener l'AS Saint-Étienne sur la scène européenne : "Ça nous permet de voir d’autres choses, d'autres footballs. C'est différent de la France, c'est bien aussi de jouer contre des équipes françaises, on a fait un mix. C'est peut-être un avant gout de la coupe d’Europe (sourire), ça nous amène un plus. On voit que les équipes étrangères mettent beaucoup d’engagement physique, notamment en Allemagne. En Espagne, on a aussi été surpris par l'engagement et on retrouve un jeu de position intéressant. Ça nous permet de nous inspirer de ça aussi. (...) Ça fait partie du plan des nouveaux propriétaires. Saint-Étienne est un club de Ligue 1, avec un stade de Ligue 1 et tôt ou tard, ce sera un club qui sera amené à jouer le haut niveau mais on ne peut pas y aller du jour au lendemain, il y a d'abord une construction à effectuer. Ce sera sur du moyen terme."  


Dans l'entretien qu'il a accordé à L'Équipe, Ivan Gazidis évoque lui aussi ses relations avec ODO : "Olivier s'est retrouvé dans une situation difficile l'année dernière. Et il a fait du très bon travail avec l'équipe. Vous savez, il a été très pragmatique avec les joueurs qu'il avait, et il les a mis en position de réussir. Il aurait été très facile de tout perdre. C'est donc le signe d'un bon entraîneur qui a été capable de rassembler l'équipe après avoir manqué la montée directe. J'aime aussi la façon dont Olivier est prêt à collaborer avec nous. Il y a des entraîneurs qui sont très concentrés sur leurs idées et ne veulent pas qu'il y ait d'autres opinions autour. Olivier n'est pas comme ça."


Le président des Verts justifie la prolongation de seulement un an pour l'entraineur stéphanois après la remontée en Ligue 1 : "C'est seulement parce que c'est très typique. Les entraîneurs ont des contrats à court terme. Et je sais qu'il y a beaucoup de bonnes raisons à cela dans le football."  


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