ASSE : Rebondir après la déroute subie à Nice
Avant d’affronter le Stade de Reims ce samedi à 21 heures, Pascal Dupraz s’est présenté en conférence de presse. Ce match représente l’une des dernières chances de rebondir après la désillusion niçoise (4-2), et le coach stéphanois en a conscience.
A Nice, Pascal Dupraz n’a pas vu venir la déconvenue de la seconde période. "Autant à Lorient, il me tardait que la mi-temps arrive pour rectifier les choses. Autant à la mi-temps (à Nice), j’aurais bien mis mon livret A, a-t-il plaisanté en conférence de presse. On n’est jamais sûr, mais je pensais sincèrement qu’on avait la capacité de tenir. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait neuf minutes où il ne se passe rien." Le coach stéphanois souligne tout de même qu’à Nice, "contre la meilleure défense, on a marqué deux buts. Et on aurait pu en mettre plus", notant par la même occasion le manque d’efficacité de ses joueurs en seconde mi-temps, dans les deux surfaces. Si la débâcle diminue les chances de maintien, il retient du positif de ce déplacement : "Je n’ai pas trouvé que, contre Nice on ait été minimaliste, alerte Dupraz. Bien structuré : oui, capable de les mettre en grand danger : oui. Mais capable aussi de se faire harakiri avec des erreurs, mais c’est ça aussi le football."
Malgré cela, le Haut-Savoyard a déjà la tête à Reims : "On n’a pas le temps d’analyser, il faut se reconcentrer sur le match de Reims qui est important. Rien ne laissait présager cela." Avant d’ajouter qu’il y avait aussi "des ressorts psychologiques, techniques et tactiques." En tous cas, Dupraz croit en son groupe pour décrocher ce maintien. "Il y a une chose de sûre : ces joueurs dont on parle, leur comportement est exemplaire. Je n’ai aucun reproche à leur faire. Je déplore que l’ASSE soit classée 18e, mais encore en course", comme il l’a expliqué devant les journalistes.
L’ASSE aura forte affaire face à Reims, devant absolument rebondir pour remplir cette mission maintien. 50%, c’est, pour l'entraîneur des Verts, la part de "chance" qu’ont les Stéphanois d’y parvenir.