Dans les colonnes du Progrès aujourd'hui, Roland Romeyer a eu un discours moralisateur sur les groupes de supporters. Le président de l'AS Saint-Étienne qui n'a pas apporté son soutien aux groupes, suite aux incidents à Reims, bien au contraire...
Un discours qui tranche avec celui qu'il tenait en Novembre 2005 avec son acolyte, Bernard Caïazzo :
COMMUNIQUE DU CLUB 22 NOVEMBRE 2005
« Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il gèle, que l'on gagne, que l'on perde, les Ultras sont toujours derrière leur équipe. A force de lire dans les médias des commentaires négatifs sur des évènements impliquant des supporters Ultras, l'opinion publique finit par associer « Ultras » à « casseurs » ou « voyous ».
Or, ce n'est pas parce qu'il y a des sportifs qui se dopent, que tous les sportifs se dopent. C'est la même vérité chez les Ultras. Le délit de « sale gueule » ne doit exister ni pour les banlieues, ni pour les Ultras, ni pour personnes.
Plus de 99,9% des Ultras sont respectables.
Sans les Ultras, les ambiances de matchs seraient souvent tristes.
Sans les Ultras, certains clubs auraient disparu.
Les Ultras représentent souvent l'âme des clubs.
Il ne faut pas faire d'amalgame politique, social ou judiciaire.
Les pouvoirs publics doivent considérer les représentants des Ultras comme des citoyens comme les autres en appliquant les mêmes principes de JUSTICE et d'EQUITE, sans à priori.
Sanctionner un Ultra de façon plus sévère qu'un autre citoyen est inacceptable.
Or, la sanction « d'interdit de stade » est toujours trop sévère pour toute personne qui aime son équipe. Pour un « casseur » ou un « voyou », elle est préférable à toute sanction d'incarcération même avec sursis.
Pour un vrai supporter « Ultra » le fait de ne pas bénéficier d'un sursis dans l'interdiction de stade, est une injustice.
Il vaut mieux « cinq ans avec sursis » qu' « un an ferme » pour un vrai supporter.
Priver un vrai passionné d'assister au match de son équipe est la pire des sanctions.
Les juges que nous respectons, mais qui sont influencés par les exagérations médiatiques, doivent prendre en compte le caractère « pédagogique » du sursis.
Nous suggérons, comme meilleur moyen pédagogique la mise en place d'un sursis systématique pour tous les « interdits de stade » sanctionnés pour la première fois, quitte à être très sévère en cas de récidive. Tout homme à droit à l'erreur. Les supporters « Ultras » aussi.
Au football, en général, un joueur ne reçoit-il pas d'abord un carton jaune et puis en cas de récidive un carton rouge ?
Cela doit être la même chose pour toute faute commise par un supporter même ultras.
Le « sursis » d'interdiction de stade pourrait être la première sanction sauf cas gravissime. Le « carton rouge » d'interdiction est alors logique en cas de récidive.
Le football et la société seront « gagnants » avec un système pédagogique de sursis dans les interdictions de stade.
Allez les Verts !
La direction de l'ASSE