Batlles veut avancer avec l'ASSE sans se soucier de son avenir
Annoncé sur la sellette en cas de contre-performance face à Caen, Batlles ne se formalise pas sur sa situation. Elle est conforme selon lui à celle de tous les entraineurs dans le milieu du football.
Que se serait-il passé si l’ASSE ne l’avait pas emporté face à Caen ? De l’avis de plusieurs médias, l’avenir de Laurent Batlles était en partie conditionné à un résultat en Normandie. C’est ce que déclarait Le Progrès dans son édition de vendredi soir en amont de la rencontre entre l’ASSE et l’ancien leader de la Ligue 2 : "Dans le viseur de Roland Romeyer depuis plusieurs mois, le président du directoire estime que le costume d’entraineur de l’ASSE est trop grand pour celui qui a fait monter Troyes en Ligue 1 en 2021. Sauvé par son excellente seconde partie de saison lors de l’exercice précédent, il ne passerait pas la fin de l’été si Saint-Etienne devait s’incliner chez le leader caennais."
Une information similaire à celle de l’Équipe la veille qui faisait état d’un ras le bol général de Roland Romeyer envers les décisionnaires sportifs mis en place. Questionné en conférence de presse sur la précarité de son poste à la tête des Verts, Laurent Batlles n’a pas montré de signes de soulagement après la victoire de son équipe face à Caen : "Non je ne suis pas spécialement soulagé, je vous l’ai dit, j’ai déjà vécu l’année dernière la même chose à la même époque. Je sais que dans un club comme l’ASSE il faut avancer et travailler et prouver comme partout. J’essaye de faire les choses de la meilleure des façons avec aussi des changements de joueurs, des changements d’effectif, des départs. Il faut appréhender tout ça et ça ne se fait pas en quelques semaines. Alors, non ce n’est pas usant, ça fait simplement parti de mon métier. Après je ne vous dit pas par moment que ce n’est pas fatiguant mais, malgré tout, ce n’est que le milieu du football et qu'un rôle d’entraineur dans ce milieu là. Il y a pire dans la vie. Comme je l’ai dit en causerie à mes joueurs avec ce que certains ont vécu en sélection avec ce qu’il s’est passé au Maroc, c’est quand même plus important que le rôle d’un entraineur."