Batubinsika : "Je me suis dit qu'on était dans un cauchemar"

Pros  #FCMASSE | PubliĂ© le par Agathe | 11 commentaires

C'est l'un des artisans de la remontée des Verts en Ligue 1, Dylan Batubinsika était l'invité de l'émission 100% Sainté lundi soir sur France Bleu Saint-Étienne Loire. L'occasion pour lui de revenir sur ce match à Saint-Symphorien qui avait d'ailleurs mal débuté pour les Verts. 

Le défenseur stéphanois est revenu sur ce début de match catastrophique des Verts menés deux à zéro dès la 25e minute du jeu pourtant en supériorité numérique dès le début de cette rencontre, suite à l'énorme semelle de Diallo sur le genou d'Appiah : "Après 20 minutes, je me suis dit : "on est dans un cauchemar là", c’est impossible et je pense que c’était un effet général, tout le monde n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait. Je pense qu’on a eu beaucoup de pression, ils ont bien entamé le match et ils nous ont surpris, même si on s’y attendait. À la mi-temps, le coach nous dit : "j'aurais préféré qu’ils restent à 11”, parce qu’il avait l’impression qu'avec le fait qu’ils soient à dix, on s’était relâchés en se disant que c'était bon, alors qu’ils n’ont pas baissé le pied au contraire, les premières vagues c’était quelque chose. Alors, oui, on a un peu douté sur le coup mais on a un groupe très fort et très uni donc on a réussi à faire le dos rond, on a relevé la tête et on a recommencé à jouer parce que ce qu’il fallait c'était jouer et c’est ce qu’on se disait sur le terrain : “allez du calme, on reprend les choses en main, on joue notre jeu et ça va s'ouvrir tout seul”. C’est ce qui s’est passé, on a recommencé à mettre du rythme, à être plus juste dans les transmissions et un peu moins paniqué et c’est ce qui nous a permis de revenir à 2-1, ce qui permettait d'être à égalité (sur l'ensemble des deux matchs, ndlr). (...) On a ce scénario en tête de se dire qu’au final, on ne va jamais réussir à marquer et que ça va peut-être soit aller aux tirs au but, où c’est un peu la loterie, soit on va prendre un but en contre, parce qu’ils étaient très dangereux en contre et il fallait bien faire le marquage préventif comme on a appelé ça. Ça nous passe par la tête mais bon, moi dans la mienne, on n'allait pas jusqu’aux pénaltys."


Auteur d'une superbe saison depuis son retour en Ligue 1, Georges Mikautadze était l'une des grandes menaces pour les Stéphanois dans cette double confrontation. Le natif de Lyon qui n'avait pourtant pas réussi à trouver le chemin des filets lors du match aller, a cette fois inscrit un but sur pénalty qui a permis aux Messins de mener deux à zéro pendant de longues minutes. Le défenseur des Verts est revenu sur cette opposition face au meilleur buteur messin : "On avait bien été préparés par notre staff, ils nous ont donné toutes les billes pour pouvoir contrer les attaques de Mikautadze et de toute l’équipe messine. Après, pour ma part, je pense que Mikautadze on connaît ses qualités, c’est un joueur très technique, qui est capable de faire des feintes à tout moment et qui est clinique devant le but. Donc c’était vraiment l'objectif de ne pas lui laisser d’espace, d’être assez agressif sur lui et de l'empêcher de prendre de la vitesse, parce qu’il est dangereux. À l’image du penalty qu’il se crée, on lui a laissé peut-être un peu trop d’espaces ce qui lui a permis de faire ce qu’il a pu faire. Il fallait juste être proche, agressif, et de ne pas se laisser intimider par le Mikautadze que tout le monde peut connaître."


Ce but en fin de prolongation d'Ibrahima Wadji a raisonné comme une délivrance pour tout le peuple Vert. Les joueurs sont tout de même restés prudents en ne célébrant pas collectivement puisque quelques minutes avant, Yvann Maçon s'est vu refuser son but suite à l'intervention de l'assistance vidéo : "Sur la célébration du but de Wadji ? Il y avait la peur qu'il y ait la VAR parce que le but d’avant avait été refusé par la vidéo donc on était tous prudents dans notre célébration. Mais on n'y croit pas, on se dit “là, c’est bon” ! On savait qu’en faisant 2-2 on avait de fortes chances d’aller en Ligue 1 donc on savait que c’était un moment et un but important donc c’était magnifique. À la fin, on pense juste à perdre le plus de temps possible (sourire), on envoie la balle à Mbuku qui va aller dribbler des joueurs pendant deux minutes (rires). À ce moment-là, l'objectif c’est de laisser filer le temps et attendre la fin du match, ne pas faire de bêtises, rester prudent aussi, et ne pas prendre de risques. Tous les gestes défensifs, on envoie à droite, à gauche, et surtout, le plus loin possible de la cage." 

Retrouvez l'intégralité de l'émission en cliquant ici. 

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