Bernardoni : "Il va falloir porter ses coui**** !"
Paul Bernardoni s'est présenté en zone mixte après la rencontre pour débriefer le match désastreux des Verts. Le gardien a confié son désarroi, insistant sur le délitement collectif de l'effectif.
"Il reste 21 points à prendre, c'est que des finales, on le sait très bien. Si on est pas tous ensemble, c'est impossible. Jusqu'à 2-0 c'était très bien, on a tous ensemble lâché. Si on y arrive pas, c'est parce qu'on aura fait les choses individuellement. Je sais qu'on va se relever parce qu'il y a des hommes dans ce groupe. Faut arrêter de parler, il reste 21 points à prendre à nous de faire le maximum pour sauver ce club.
Cette égalisation nous fait mal, parce qu'on prend les buts dans les cinq dernières minutes. Ça a ensuite été très compliqué. A partir de la 40e minute, on n'était plus ensemble. On voit bien que ça ne marche pas lorsqu'on est plus ensemble. C'est très frustrant d'encaisser six buts, on veut toujours faire le maximum. On ne peut pas refaire l'histoire. Il faut se vider la tête et se rendre compte qu'on ne peut pas lâcher un club comme Saint-Étienne, c'est impossible ! Il va falloir repartir au front et être solidaire.
Dix buts en deux matchs, c'est énorme. Il va falloir resserrer les vannes très rapidement. On s'est dit dans le vestiaire qu'il allait falloir porter ses coui**** et aller au front, se remettre la tête à l'endroit, ne pas négliger ce qu'on a bien fait durant 40 minutes en menant 2-0, ce n'était pas anodin et ce n'est pas anodin non plus d'en prendre six après."
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