Boudebouz ne veut pas faire partie de la descente de l'ASSE en Ligue 2
Depuis plusieurs mois désormais, Ryad Boudebouz a retrouvé un rôle majeur sur le terrain mais également en dehors, où il s'affirme comme un leader du vestiaire. Le milieu offensif ne compte pas connaître la descente avec l'ASSE, conscient que les enjeux sont majeurs. Il évoque aussi, dans un entretien accordé à RMC, sa relation et son regard sur Pascal Dupraz, un coach qui a su redonner confiance au groupe en lui apportant beaucoup d'amour.
"Il faut dire une chose : de tout ce que j'ai pu vivre dans ce métier avec les coachs, je pense que c'est le coach le plus transparent qu'il y a entre le groupe et les journalistes. Ce qu'il nous dit, il vous le dit. Il ne se cache pas, il assume les responsabilités. C'est bien de se sentir protéger par son coach. À nous aussi, il nous dit qu'il nous admire. Tu sais qu'il t'aime, en dehors du métier qu'on fait. Il y a beaucoup de médias, de réseaux sociaux, qui se permettent de dire des choses sur les joueurs. Mais lui est là, il te protège de tout ça. "Oublie ça, moi je suis là, on sait le métier qu'on fait qui est difficile. Je vous aime, je veux qu'on fasse comme ça". Et le message est très bien passé, il y a les résultats positifs. Dans les moments difficiles dans les matchs, tu penses à son discours, à tout ce qu'il te dit en dehors et t'as envie de faire plus."
Cette qualité relationnelle est prépondérante pour le milieu offensif algérien, qui reconnaît avoir ce besoin pour exprimer pleinement ses qualités :
"Je fais partie de ces joueurs qui ont besoin de se sentir aimés pour être très performants. Ça fait du bien. Avec tout ce qu'il se passe dans le monde du football, les gens ont tendance à oublier que les joueurs ont un cœur et qu'ils ont besoin de ça. "Les gens galèrent, vous gagnez bien votre vie"... Oui, mais il n'y a pas que ça. On est chacun éprouvés à notre façon, on est des footballeurs, on a des périodes difficiles aussi. On a besoin de se sentir en confort et d'être aimés pour être performants. 80% (des joueurs) dans un groupe ont besoin de ça. Et aujourd'hui, certains coachs l'oublient et ne veulent que la performance et l'esprit de travail. Ça peut faire défaut dans un groupe.
Lui (Dupraz), c'est ce qu'il nous amène. Aujourd'hui, ça marche. Et sincèrement, j'espère qu'on va le faire, qu'on va se maintenir pour le club, pour tous ces gens qui viennent au stade, pour ce coach qui nous donne l'amour, et pour les salariés du club. Ça ferait mal... À cause de nous, beaucoup de gens vont perdre leur travail si on ne se maintient pas. Et je ne veux pas faire partie de ça !"
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Ramirez a déjà tourné la page ASSECette qualité relationnelle est prépondérante pour le milieu offensif algérien, qui reconnaît avoir ce besoin pour exprimer pleinement ses qualités :
"Je fais partie de ces joueurs qui ont besoin de se sentir aimés pour être très performants. Ça fait du bien. Avec tout ce qu'il se passe dans le monde du football, les gens ont tendance à oublier que les joueurs ont un cœur et qu'ils ont besoin de ça. "Les gens galèrent, vous gagnez bien votre vie"... Oui, mais il n'y a pas que ça. On est chacun éprouvés à notre façon, on est des footballeurs, on a des périodes difficiles aussi. On a besoin de se sentir en confort et d'être aimés pour être performants. 80% (des joueurs) dans un groupe ont besoin de ça. Et aujourd'hui, certains coachs l'oublient et ne veulent que la performance et l'esprit de travail. Ça peut faire défaut dans un groupe.
Lui (Dupraz), c'est ce qu'il nous amène. Aujourd'hui, ça marche. Et sincèrement, j'espère qu'on va le faire, qu'on va se maintenir pour le club, pour tous ces gens qui viennent au stade, pour ce coach qui nous donne l'amour, et pour les salariés du club. Ça ferait mal... À cause de nous, beaucoup de gens vont perdre leur travail si on ne se maintient pas. Et je ne veux pas faire partie de ça !"
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