Bouhazama de nouveau dans l'œil du cyclone

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 2 commentaires

Le SCO Angers et sa ribambelle d'anciens Verts s'est lourdement incliné lors de la dernière journée de Ligue 1 sur le score de 5-0 à Montpellier. 

Une défaite qui va laisser des traces, dans un club qui semble au bord de l'implosion. Après la rencontre, l'entraîneur du SCO s'est montré fataliste pour la suite de la saison :  "Je pense que c’est mort. On va terminer la saison, je vais rencontrer la direction pour qu’on puisse en discuter, il va falloir faire des choix forts. Je pense qu’il va falloir emmener des garçons qui auront envie de se battre jusqu’à la fin de la saison, pour le club, pour les supporters, pour leurs familles et pour eux. On ne peut pas abandonner. Je sens des garçons qui abandonnent."


Mais ce n'est pas la situation du SCO qui fait la une des médias depuis quelques heures, mais bien l'attitude et les propos de son entraîneur. Déjà ciblé par les critiques pour ses méthodes au niveau de la formation et sa dureté envers les jeunes, Abdel Bouhazama a une nouvelle fois dérapé. Lors de l'avant-match face à Montpellier, dans une causerie rapportée comme "virile" par les présents, l'entraîneur angevin est revenu sur la situation de son latéral gauche, Ilyes Chetti, suspecté d'attouchements sur une jeune femme. Un joueur du SCO raconte la scène dans L'Équipe : « Il a dit : ''C'est pas méchant, on a tous déjà touché des filles''. On était tous choqués, sans réaction devant un truc pareil. »

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Si le club a d'abord nié les propos, Bouhazama s'est finalement expliqué, tentant de dédramatiser : "Oui, oui... Mais quand vous le ressortez du contexte... Je dis bien aussi que ce qui a été fait par le joueur n'est pas bien. Mais je dis aussi qu'on a tous fait des erreurs ou des bêtises, qui n'a pas fait d'erreur comme Ilyes ? Voilà. Je ne cautionne pas son geste, je suis père de famille, j'ai deux filles. Comme mon joueur allait jouer, c'était pour le mettre dans de bonnes conditions, pour qu'on dédramatise, entre guillemets." Dans un club où le président a actuellement sept plaintes contre lui pour agression sexuelle, les propos ont de quoi faire tache. 


Outre cette séquence, l'entraîneur s'en est ouvertement pris à deux anciens Verts : Paul Bernardoni et Sada Thioub accusés d'être des chats noirs lors de l'avant-match.

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