Caïazzo ne veut pas de la présidence de la LFP

Ligue 1 | Publié le par Paul. R | 12 commentaires

Programmées début septembre, les élections pour la présidence de la LFP pourrait voir l’ancien président de l’ASSE face à Vincent Labrune, candidat non déclaré à sa propre succession.

Plus vraiment en odeur de sainteté, la position de Vincent Labrune à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP) se fragilise depuis plusieurs mois. En tête d’affiche des problèmes pointés du doigt par ses détracteurs, la mauvaise gestion de l’attribution des Droits TV pour la période 2024-2029 mais également le train de vie de la LFP dans un contexte ou le football français et ses clubs doivent se serrer la ceinture.


Sans véritable opposition, Labrune pourrait remporter les élections à la Ligue de football professionnel qui se tiendront le 10 septembre prochain. S’il n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature, tout laisse à croire que l’ancien président de l’Olympique de Marseille brigue le poste. Les candidatures pour le conseil d'administration sont à envoyer avant le 25 août. Un timing qui la aussi fait grincer des dents.


Dans les colonnes de L’Équipe, Jean-Michel Roussier président du HAC s’étonne de l’urgence soudaine de cette élection alors qu’elle peut en théorie s’effectuer jusqu’à fin décembre : "Au-delà du délai de quatre ans à respecter pour un mandat, peut-on m'expliquer l'urgence qu'il y a à convoquer une AG élective alors même qu'un audit est en cours sur les charges LFP et LFP Media, alors même qu'une commission d'enquête parlementaire est également en cours, et alors que nous sommes le 1er août et que rien n'est définitivement calé sur l'organisation et la répartition de nos droits télé pour la saison à venir ?"

Le quotidien sportif porte le nom de Bernard Caïazzo comme un potentiel opposant à la candidature de Labrune. L'ancien président de l’ASSE, lui, dément : "Je n'irai pas à la présidence de la Ligue malgré les sollicitations car j'estime qu'il n'y a que des coups à prendre vu la situation économique dramatique du football professionnel français."

Caïazzo serait pourtant selon l’Équipe, très actif en coulisse et aurait le soutien des présidents mécontents de la relation entre beIN sports et la LFP, notamment quant à l’élaboration de la nouvelle grille TV et le choix du créneau du vendredi soir comme horaire principal pour la Ligue 2.



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