Caïazzo : "Quand j'y repense, j'ai été un fou, un clown"

Club | Publié le par Paul. R | 50 commentaires
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Porté disparu depuis plusieurs années, on n’arrête plus Bernard Caïazzo depuis quinze jours. Communication, interviews, l’ancien président de l’ASSE n’a jamais autant parlé des Verts qu’en ce moment, logique pour certains dans le cadre de la vente du club, agaçant pour d’autres. 

Soit-disant aperçu dans les travées du stade Saint-Symphorien dimanche lors du match retour entre l’ASSE et le FCM, Bernard Caïazzo s’est fait conspuer par le parcage stéphanois qui a eu vent de sa présence à Metz. L’ancien président des Verts n’était pourtant pas là selon différents membres de la direction stéphanoise, le principal intéressé lui-même a démenti depuis l’information sur sa venue en Moselle.


Depuis lundi et la vente officielle du club, Bernard Caïazzo fait son grand retour médiatique, après une absence de plusieurs années sur les sujets du club et une mise en retrait assumée. Emmenée par un ancien journaliste sportif, sa communication se fait avec des médias choisis, entre rendez-vous parisiens et communiqués pour une presse triée sur le volet, principalement nationale.


Hier, dans les colonnes de L’Équipe, l’homme d’affaires de 70 ans s’est félicité de la bonne tenue de la vente de l’ASSE : "On a vendu au prix d'un club de L2, avec des bonus en fonction des résultats, comme une qualification en Coupe d'Europe, même dans cinq ans (...) Le mec qui n'a jamais fait la vente d'un club ne peut pas savoir ce que cela implique. Il y a 2 500 détails, chaque document doit être expertisé, signé, il y a eu un échange de 850 questions-réponses entre Kilmer et nous, pour un acte de vente de 400 pages. Moi, j'ai racheté le club en 2003, sans garantie de passif. Quand j'y repense, j'ai été un fou, un clown, sans faire d'audit. Tout le monde a oublié, mais je me suis pris 5M€ de passif derrière. Avoir réussi à faire venir une sommité comme Larry, c'est inespéré. J'ai réussi un strike, et pas en étant quatrième de L1. J'en tire une fierté. Soucasse, Perrin et Rustem ont ramené le club en L1. Pas moi. Ils ont fait leur job. J'ai fait le mien dans l’ombre.


Ce qui s'est passé le week-end dernier correspond à la légende stéphanoise : on signe la vente au dernier jour et on marque le but de la montée à la 117e minute, deux jours après. Le bon Dieu est avec les Verts. On finit en apothéose en associant montée et arrivée d'un actionnaire qui coche toutes les cases. Dont la plus importante, l’humain."




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