Caillard : "C'est sûr que ça pousse fort"
Marc-Aurèle Caillard, le portier messin, s'est arrêté face aux journalistes en zone mixte pour revenir sur la défaite des siens dans le Forez. Il ne veut pas quitter la Ligue 1 pour continuer d'évoluer dans ce type d'ambiance là.
Comment avez-vous reçu cette défaite, comme un coup de massue ?
Oui c'est sûr. Ce n'est pas fini on sait qu'il reste onze matchs mais face à un concurrent direct, il fallait au moins essayer de ne pas perdre ce match. On a fait une bonne première mi-temps même si cela aurait pu être mieux. On aurait dû revenir avec un score de 1-0 en notre faveur en première mi-temps. On a mal abordé cette deuxième mi-temps, on prend un but et après on était complètement désordonnés. On n'était plus en bloc équipe. On a concédé pas mal d'occasions même si on savait qu'on pouvait revenir dans le match. Il restait beaucoup de temps. On aurait pu prendre un ou deux buts de plus. Après on a ce pénalty qui a été refusé finalement. C'est dommage mais on va s'accrocher pour la fin de saison.
Ce qui est marquant c'est la différence entre la première et la deuxième mi-temps, comment vous l'expliquez ?
Saint-Étienne poussait fort. Même si en première mi-temps ils ont eu peut-être une occasion. C'était un peu chaud. Ils ont poussé fort. Ils ont changé de système en fin de première mi-temps donc peut-être que cela nous a peu gêné. On avait du mal à ressortir les ballons, on perdait plus de ballons. Ce qui faisait notre force depuis quelques matchs et surtout la saison dernière c'est qu'on était très solides défensivement. On concédait très peu d'occasions et on arrivait à récupérer beaucoup de ballons, à bien les ressortir et à jouer en contre attaque. On l'a un peu moins fait en deuxième mi-temps, on était un peu plus désordonnés, on a un peu plus subi. On a perdu beaucoup de ballons sur les sorties de balle.
Êtes-vous inquiet ?
Si on n'est pas inquiets là il faut se poser des questions. Il va falloir vite se remobiliser, il y a des matchs qui arrivent qui sont importants jusqu'à la trêve. Ensuite, on fera encore un point d'ici la trêve mais c'est sûr que cet après-midi c'était face à un concurrent direct. Cela nous a mis un petit coup derrière la tête, on aurait pu ramener un point. On ne va rien lâcher car si on lâche maintenant cela ne sert à rien de jouer au foot. On a envie de rester en Ligue 1, rejouer des matchs comme ça avec des ambiances comme ça. On sait que si on descend en Ligue 2 on n'aura plus du tout ce style d'ambiance. On va s'accrocher, se battre, se parler entre nous aussi, on va se dire les choses parce que l'heure est grave.
Est-ce-que le public a fait une différence aujourd'hui ?
On aime jouer dans ce type de stade là. On fait abstraction. C'est sûr que ça pousse fort mais cette année on a aussi ce match à Marseille où ça poussait fort aussi où on avait réussi à ramener un point. On aurait même pu remporter. On aime jouer dans ce type d'ambiance là, eux ça doit les galvaniser, on va dire tant mieux pour eux.
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