Chez les Roux, l'attaque est une affaire familiale
Natif de Compiègne dans l'Oise, Nolan Roux a vu son père briller dans le football avant lui. Bruno Roux, s'est fait remarquer à l'AS Beauvais, le club phare de l'Oise. Alors en D2, il devient le seul joueur de l'équipe de France Olympique évoluant en seconde Division (1986). Une fois sa carrière terminée, le père de Nolan Roux est devenu entraîneur, puis responsable du centre de formation de Beauvais, où Nolan a fait une partie de ses classes.
Il est aujourd'hui entraîneur de Senlis, une formation évoluant en DH Picardie. Dans les colonnes du Progrès, l'attaquant des verts a évoqué sa relation avec son père.
« J’ai compris à 1012 ans qu’il était footballeur. J’ai su alors tout ce que ça représentait. Avant ça, pour moi, il faisait du foot mais aussi autre chose à côté. Je n’ai pas eu envie de lui ressembler. Ou alors inconsciemment. En tout
cas, lui, il m’a laissé faire ce que je voulais. Ce n’est pas le genre de papa que l’on voit beaucoup au bord du terrain en train de gueuler à son fils, « vasy, fais ci, fais ça ».
De temps en temps, il me glisse deux ou trois conseils car il en ressent le besoin. Il y a des petits mots de félicitation, d’encouragement. Mais c’est tout. Il connaît très bien le foot. Il sait comment c’est et comment c’est devenu aussi. Du coup, il me laisse gérer les choses. Quand je l’ai au téléphone, on ne parle pas seulement de football, on parle de tout. Avec le nouveau milieu du foot, la mentalité a changé. Lui est resté sur des valeurs comme la simplicité alors que maintenant, c’est compliqué même à des plus petits niveaux. Il a complètement stoppé. Il entraîne juste une Division d’Honneur avec des jeunes qui sont « bien », qui adhèrent à ce qu’il fait. En étant plus jeune, non, je n’aurais pas pu, j’étais un peu plus tête de con. Par contre à 30 ans (il en a 27 actuellement), je pourrais jouer sous ses ordres, oui. On a deux caractères assez faciles. On s’entend bien, on rigole ».