Comment le staff de l'ASSE vit-il cette période très délicate ?
C'est une période très compliquée que vit l'AS Saint-Étienne. Après la relégation en Ligue 2 en mai dernier, rien se semble s'arranger du côté du Forez puisque le club stéphanois est actuellement dernier de l'antichambre de la Ligue 1.
Une situation qui attriste forcément les supporters de l'AS Saint-Étienne qui se divisent actuellement sur la question du boycott. Laurent Batlles connait sa première période tumultueuse en tant que coach, lui qui avait vécu de bons moments à Troyes avec notamment une montée en Ligue 1. Cela ne change pas particulièrement sa manière de travailler : "Je ne travaille pas particulièrement différemment. Comme je l’avais dit, ce ne sont pas des moments que j’avais connu en tant que coach. Il faut essayer de savoir les leviers à actionner. Quand on a une équipe qui marche on sait qui on doit changer et on ne change pas beaucoup l’équipe, il y a simplement des petits ajustements. Cette saison, on a eu pas mal de blessures et suspensions… Ce sont des choses qui font grandir mais bien-sûr on essaye à la fois de travailler de la même façon et on essaye également de trouver autre chose pour essayer de faire progresser les joueurs."
Le coach stéphanois veut faire fie de sa situation personnelle et se concentrer sur son groupe : "Je vais vous répéter la même chose. Je travaille comme je dois le faire, chaque entraineur connait des bons et moins bons moments. Quand on a des mauvais résultats, c’est forcément plus compliqué. Je ne me sens pas menacé de quoique ce soit je travaille pour amener le groupe où je dois l’amener."
Laurent Batlles s'est également exprimé sur le ressenti de son staff dans cette période délicate. Le coach s'appuie notamment sur l'expérience de celui-ci : "On essaye de se protéger par moment mais aussi de chercher des solutions et notamment d’avoir des personnes qui ont un peu plus d’expérience là dedans. Cela permet de se remettre en question mais aussi valider ce que vous faites. Il y a des gens qui nous disent que dans ce qu’on met en place il y a des choses intéressantes et qu’il faut que l'on garde. C’est important de pouvoir demander à certaines personnes qui ont vécu ces moments là, car cela traduit une certaine forme d’humilité de savoir comment ils les ont vécu."
