Dall'Oglio et l'ASSE ont discuté avec les arbitres

C'est le directeur de l'arbitrage à la FFF, Antony Gautier, dans un entretien accordé à l'AFP la semaine dernière, qui a évoqué les principaux axes de travail de l'arbitrage cette saison : "Une priorité pour les arbitres : favoriser le spectacle et le jeu. D'abord par l'accélération du rythme du jeu, dans l'exécution des remises en jeu, des pénalties, des coups-francs... Il faut encourager la continuité du jeu en tolérant davantage les micro-contacts. J'ai demandé aux arbitres de décompter scrupuleusement les arrêts de jeu pour le temps additionnel. Je veux un temps de jeu effectif le plus élevé possible. En 2023-24, il a été en moyenne de 57,44 minutes, c'est mieux qu'en 2022-23 où il a été de 55,51 minutes. Ensuite, il faut protéger l'image du foot. Nous allons mettre en place le système autorisant le seul capitaine de l'équipe à parler à l'arbitre (en oeuvre lors de l'Euro-2024, NDLR). Il faut savoir rester ferme sur les situations incontournables quand la santé d'un joueur a été menacée. Mais aussi faire preuve d'intelligence situationnelle, par exemple sur le cas d'un second avertissement ou d'une main dans la surface."

Lors du point presse avant le déplacement à Monaco, Olivier Dall'Oglio s'est exprimé sur le sujet : "On en a parlé. Il y a eu des abus pour rattraper le temps perdu, compensé avec des temps additionnels de dix ou douze minutes. Ce ne sera plus comme ça mais il y aura plus de sanctions pour les joueurs qui perdent du temps. On a vu que sur les matchs de coupe d’Europe qu'il y avait aussi moins d’attroupements autour de l'arbitre, on devrait le retrouver en Ligue 1. Ça ne donnait pas une bonne image. À nous de prendre la dimension là-dessus, sinon on sera sanctionné. On a discuté avec les arbitres, ils nous ont expliqué les décisions majeures et les cas particuliers pour que les joueurs soient bien au courant. Il y aura par exemple seulement le capitaine qui pourra parler à l'arbitre. On peut nommer le gardien en tant que capitaine et désigner un second joueur de champ pour tenir ce rôle."

Après la rencontre à Monaco (1-0), Olivier Dall'Oglio est revenu sur le but refusé par la VAR à Sissoko. S'il trouve cela dur, il n'oublie pas que ça ne s'est pas joué à grand chose non plus pour le but monégasque refusé en première mi-temps : "On va dire que les arbitres ont respecté les lois du jeu mais c’est difficile, on revient loin sur l'action… Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Ça se joue à quelques centimètres sur une action où il ne fait pas trop action de jeu... Ce sont les règes mais c’est rageant. Après, ça ne se joue à pas grand chose mais comme pour eux sur leur but refusé en première mi-temps." 

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