Dall'Oglio : "Le douzième homme est devenu le onzième ce soir"
Olivier Dall'Oglio vient de se présenter en salle de conférence de presse pour revenir sur la victoire incroyable de ses hommes qui ont renversé Bordeaux dans le temps additionnel (2-1). Pour le coach stéphanois, il s'est passé quelque chose ce soir qui pourrait compter en fin de saison.
Olivier Dall'Oglio : "C’est un final énorme, parce que finir fort comme ça à dix en ayant eu pas mal d’occasions, en étant un peu maladroits devant et avoir cette lucidité et cette force mentale de tout un groupe… Sur l’égalisation on sent que l’équipe veut aller plus loin, le staff aussi, on a accepté de prendre le risque d’aller chercher la victoire. C’est extraordinaire aujourd’hui. On a eu beaucoup d’occasions et ce 12ème homme est devenu le onzième homme ce soir.
À l’entrée du temps additionnel, on a demandé à Irvin (Cardona) d’être plus axial quand on avait le ballon, ça lui a permis de percuter et de se rapprocher de Wadji, pour combiner ou percuter. Ça reste un match magique, les garçons ont une force en eux depuis un bout de temps et ce genre de victoire doit nous souder encore plus.
Comment tu veux que je vive ça ? C’est une bonne question, quand 36 000 ou 37 000 spectateurs encouragent les garçons qui se dépouillent et arrivent à marquer tellement ils en veulent, ce sont des grands moments. Ce genre de victoire va nous souder encore plus, il reste des matchs, notamment un qui arrive mardi (déplacement à Grenoble, ndlr) et un autre samedi (réception de Caen, ndlr), on aura besoin de cette force mentale. On en parle encore avec les joueurs, ça va passer par le mental, l’équipe qui sera la plus forte mentalement va gagner, ça va peut-être se jouer à pas grand chose, et ça commencait ce soir. Il va falloir avoir cette force-là.
Je suis vraiment satisfait ce soir et je sais ce qui se produit à ce moment-là. Maintenant, il faudra prouver, vraiment insister. On est allé chercher quelque chose de plus que les autres, ce sera peut-être ce petit plus qui fera la différence. Quand il y aura un petit grain de sable dans la mécanique, qu’on prendra un but ou autre, on sera capable de surmonter ça parce qu’on a vécu ça.
Très rapidement on a vu qu’on avait du mal à coulisser avec une équipe technique et bien organisée, ce qu’on avait ciblé mais on ne coulissait pas assez vite, ce qui a laissé beaucoup de marge à l’adversaire pour sortir rapidement. C’est surtout ça qu’on a rectifié. Ils ont pu nous mettre en danger dans la seconde période également mais beaucoup moins après cette rectification."
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