Dall'Oglio : "Il fallait passer coûte que coûte"
Olivier Dall'Oglio vient de se présenter en salle de conférence de presse pour revenir sur la victoire de son équipe face à Rodez dans le cadre du play-off 2 du championnat de France de Ligue 2 (2-0).
Olivier Dall'Oglio : "Oui tout à fait, la mission est remplie. Il fallait passer coûte que coûte. Ça a été fait avec un match accompli. Il y a eu beaucoup d’occasions, on y reviendra. On a pris le match d’entrée comme il le fallait en mettant de la pression et de la profondeur, c'est intéressant. Dans ce genre de matchs, on a toujours peur de ne pas conclure.
J’avais confiance aux garçons, j’ai senti une vraie détermination dans le vestiaire à la mi-temps. Même si on s’est dit que c’était bien, on s'est aussi dit que s'il fallait passer en force, on le ferait. On savait qu’on allait avoir encore des occasions, on en a moins sur la seconde période mais on en met deux. On a été récompensés de tous ces efforts. On n’était pas à l'abri d’un coup de pied arrêté comme sur les derniers matchs.
Ce que juge, c’est que la présence devant le but y est mais il faut trouver la bonne coordination entre le passeur et le centreur. Il faut qu'on soit mieux positionnés dans les 18 mètres, on a travailler dessus cette semaine mais il faudra encore y revenir. On y est souvent rentré dans la surface mais il faut aussi frapper. Quand on est capable de se procurer autant d’occasions, on doit pouvoir marquer plus que ça. On est délivré par Nathanaël (Mbuku) à la fin parce qu'ils étaient usés en face, mais on pouvait le faire avant.
Ce n’est jamais facile d'aborder ce genre de match, on n’est pas devins, on ne sait pas trop comment ça peut se passer. À l’échauffement on a senti qu’ils étaient là, ils ont réalisé un match accompli avec une grosse solidité et beaucoup de duels gagnés. Il y avait encore ce public derrière nous, c'était extraordinaire, on en a eu besoin ce soir encore, les deux équipes étaient fatiguées et il nous a porté. On aura encore besoin de ce public-là. Metz a eu le temps de se reposer mais avec ce public, on est porté."