Des repreneurs refroidis par la situation sportive ?
Depuis 2017, l'AS Saint-Étienne est en vente, du moins par période. Une situation difficilement lisible et qui s'éternise, comme un vieux feuilleton qui revient inlassablement avec de nouveaux épisodes.
Depuis plusieurs mois désormais, la donne est claire, le club est à vendre. Du moins, Roland Romeyer est déterminé à vendre le club tandis que Bernard Caïazzo est déterminé à conserver une place au sein de l'ASSE ou du football français.
À toujours reculer l'échéance sans avoir les moyens financiers de permettre au club de se renouveler, les actionnaires se trouvent désormais dans une situation délicate. Sportivement, le club est au plus bas ce qui pourrait refroidir les ardeurs de certains prétendants d'après L'Équipe. De plus, la valeur du club ne sera évidemment pas la même si Saint-Étienne vient à descendre en Ligue 2 au terme de la saison.
Cette donnée doit forcément être intégrée dans la vente du club, si elle doit se réaliser avant la fin de l'année, comme le souhaite Roland Romeyer. Forcément, le prix de vente sera dévalué en raison du risque sportif et le chèque pour les actionnaires moins important. Là encore, si Roland Romeyer est prêt à faire des efforts, c'est moins le cas de Bernard Caïazzo qui rêve toujours de voir débarquer un investisseur avec des moyens illimités...
Car l'autre problème se situe là, pour l'heure, aucun projet ne s'avère très convaincant. Terrapin Partners est là pour faire du trading de joueurs avec tous les risques que cela comporte. Olivier Markarian a des moyens financiers qui ne sont pas extensibles à l'infini et risque de s'inscrire dans une forme de continuité. SAR Norodom Ravichak n'a toujours pas accès à la dataroom, ce qui vient jeter un froid sur ce projet porteur d'espoirs pour les supporters des Verts. Enfin, le mystérieux quatrième projet évoqué ici et là ne semble pas vouloir se concrétiser, la 20e place du club n'aidant pas vraiment...