Deux anciens Verts donnent les clés pour réussir les barrages

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 9 commentaires

Le moins que l'on puisse dire, c'est que dans son riche passé, l'AS Saint-Étienne n'a jamais brillé lors des barrages disputés. Le club du Forez a d'ailleurs brisé la malédiction face à Rodez, en remportant le premier match de son histoire dans une configuration barrage / play-off. 

Désormais, il convient de sortir vainqueur de la double-confrontation face au Football Club de Metz, le club pensionnaire de Ligue 1. Les joueurs d'Olivier Dall'Oglio endossent cette fois-ci le costume d'outsider avec néanmoins, une pression qui demeurera forte du fait du standing du club selon Jean Castaneda qui avait échoué lors des barrages de 1983-1984 puis 1984-1985 avec les Verts : "Je pense que les Messins ont moins de pression que nous, car ce n'est pas l'ASSE. On avait une pression énorme de rester en première division. Comme l'ASSE d'aujourd'hui pour remonter. Metz fait des allers-retours, ils n'ont pas le passé de l'ASSE."


Cette capacité à dompter la pression sera déterminante selon l'ancien gardien de but qui s'est confié dans les colonnes du Progrès. Le début de la rencontre pourrait justement permettre aux Stéphanois de se mettre dans de bonnes conditions : "Tout le monde dit qu'il faut l'aborder sans pression, mais ce n'est pas possible. Elle est là automatiquement. Tout va dépendre de l'entame du match. S'il y a de bonnes sensations, que les passes arrivent, que les décalages sont faits. Ça peut détendre."


De son côté, Patrice Ferri qui était le coéquipier de Jean Castaneda lors des deux barrages cités précédemment se montre plus optimiste, persuadé qu'Olivier Dall'Oglio saura trouver les mots justes pour transcender son équipe après avoir su relancer la machine contre Rodez : "Sur un match sec, ce n'était pas gagné. Ce n'est pas simple de relancer la machine après une telle déception. C'est un vrai tour de force de retrouver de l'énergie et surtout du calme. 

Maintenant, il faut continuer et se dire que c'est fantastique de se retrouver dans cette situation, vu d'où ils partent. C'est génial de jouer dans un Chaudron comme ça... Je n'ai pas de doute sur le fait qu'Olivier Dall'Oglio arrive à transcender son groupe avec cette énergie."


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