Dupraz : "On espère que ce soit une victoire déclic"
Pascal Dupraz a confié son soulagement en conférence de presse d'après-match, mais n'a pas manqué de rappeler que la situation comptable restait très périlleuse. L'entraîneur des Verts ressort forcément beaucoup de positif de cette confrontation.
"C'est un soulagement, l'immense soulagement c'est pour plus tard. Nous avions perdu les trois premiers matchs sous ma responsabilité, la série est interrompue. Je n'ai pas à juger pour dire si nous méritons de l'emporter. Mon équipe m'a plu quand elle a été simple, quand elle a bien défendu. On avait la crainte de se voir reprendre, donc il y a eu de la générosité. Cette équipe d'Angers est bien classée, je n'ai pas senti qu'on souffrait ce soir de la comparaison. Je suis satisfait mais aussi comptable à mes heures et en terme de comptabilité, on est dans le rouge.
Oui on espère que ce soit une victoire déclic, c'est une première, il nous en faut encore beaucoup, on a l'intention d'aller les chercher. C'est vrai qu'en début de match, on a eu du mal à se mettre en route, ensuite, et même si on a marqué un but sur un CSC, on a eu des situations et on aurait pu doubler la mise en jouant mieux les coups et en étant plus altruistes. Pour ma part, je pense que c'est un match réussi. Je suis là pour 4 mois, j'ai une mission à réussir, je suis content pour le club. Je pense que toute une ville et tout un peuple veulent se maintenir, on va tout faire.
Si ce soir je dois gesticuler et souffrir et qu'on gagne les matchs, je signe tout de suite. C'est la joie d'un groupe. Ces gamins, ils sont depuis un mois dans les attitudes, sur les terrains et en dehors dans le vrai. Ce sont des belles personnes et je les admire. Mais à Lyon en première mi-temps, ils m'ont fatigué... Pour autant j'aime leur comportement. Avec les retours de la CAN et avec nous l'espérons encore deux recrues et la reconstitution du groupe, avec le moral avec le mental et la volonté de bien se comporter chaque jour. Quand on se comporte bien, on récolte que du bon. J'ai des leviers et des croyances, depuis que je suis là, les garçons font bien les choses, ils ont raté une ou deux mi-temps mais on n'est jamais largué depuis 4 matchs.
J'aimerais aussi saluer mes dirigeants (Soucasse, Perrin et Rustem), ils me témoignent beaucoup de sérénité, et quand vous êtes entraîneur, ça fait du bien de se sentir soutenu. Je pense qu'à Sainté, 300 salariés sont contents du résultat de l'équipe."
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