Dupraz : "J'ai cru qu'il y avait des Carl Lewis en face"
Pascal Dupraz était fortement déçu après la rencontre face aux verts, regrettant les nombreuses erreurs de son équipe qui ont facilité la tâche de nos Verts. Dans une spirale négative, l'entraîneur toulousain cherche des solutions...
« Rien ne s’est enclenché dans le bon sens pour nous. C’est un scénario qui ressemble à ceux de ces dernières semaines avec notre grande largesse, notre capacité à mettre l’adversaire dans le bon sens. Alors que rien ne se passe, après neuf minutes, on se tire plusieurs balles dans le pied. J’ai envie de me concentrer sur la performance de mon équipe, pas d’autres acteurs. Si j’avais une explication, on ne ferait pas que perdre mais force est de constater qu’il va falloir que je trouve les remèdes. Quand l’équipe perd c’est de ma faute et j’en ai marre d’être fautif. Il y a sûrement un doute chez les joueurs, mais il y a ces entames de mi-temps.
Si certains sont défenseurs, c’est qu’ils ont voulu jouer à ce poste où on se nourrit de duels, de combats mais ils s’égarent. Un défenseur doit d’abord défendre. Ensuite, on se soucie de la belle relance, des stats. J’ai vu les centraux de Saint-Etienne envoyer de grandes chandelles quand le jeu l’exigeait. Chez nous, on a l’impression que c’est un crime de dégager. Ensuite, il faut de la personnalité, de la persévérance. J’ai cru qu’il y avait des Carl Lewis en face tellement ils semblaient aller vite par rapport à nous. C’est parce qu’on n’anticipe rien. Il faut oser, avoir du cran. Parfois, on se planque. Les talonnades, ça ne m’intéresse pas, les courses en profondeur oui. Certes le terrain n’est pas bon mais il y a moins d’erreurs techniques chez l’adversaire parce qu’il y a plus d’application. Il faut avoir la volonté de créer des espaces pour les autres. »