Dupraz : "Jusqu'à Angers, personne n'a mis les claquettes"

Pascal Dupraz : "Je retiens ce que j’ai déjà dit : pour ma part je pense que nous avons pris plus qu’un point à Bordeaux puisqu’à la 90e minute le tableau affichait 3-2. Il se trouve que depuis deux ans il y a la VAR, elle a pris toute sa justification pour l’ASSE mercredi. On maintient l’écart qui était celui d’avant la rencontre. Voilà ma remarque à ce sujet. Ce fait de jeu sanctionne l’attitude, on s’est ensuite remis la tête à l'endroit pour montrer que nous avons davantage que des ressources. Au risque de déplaire, j’ai cru à un moment donné que nous allions remporter le match Si ces scénarios se reproduisent encore cinq fois, je prends même si j’aimerais qu’on soit plus pertinents défensivement.

Le fait que les deux dernières fois où on a mené au score on ait perdu, cela veut dire que la troisième fois où on mènera au score, on remportera la rencontre cette fois-ci. C’est toute la complexité de l’ASSE en ce moment et aussi toute la complexité et la beauté de notre sport. On a beaucoup travaillé sur la récupération, beaucoup sur la volonté de voir des joueurs davantage concentrés. En deux matchs on avait concédé 10 buts, on pourrait considérer qu’on a rectifié le tir alors qu’on en a pris deux. Alors qu’on joue à cinq derrière, on marque deux buts et ce depuis quatre matchs. Il faut faire en sorte qu’on soit meilleur défensivement.

Je ne peux pas me défaire de l’optimisme que j’ai. On me dit "mince Clermont a gagné". On me disait qu'il y avait une course à quatre. Troyes en perdant s’est remis en difficulté, je suis certain que jusqu'à Angers, personne n’a mis les claquettes pour aller faire du surf à la plage. 31 points ce n’est pas suffisant. Ne pas regarder le classement et ne pas s’en soucier, d’autres personnes le font pour moi. Il y aura bien quelqu'un qui m’attrapera la manche pour me dire que ça sentira bon."

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