Dupraz : "Mes sentiments ? Je les garde pour moi"
Après la déroute subie à Lorient ce soir (6-2), Pascal Dupraz s'est présenté en conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes. Le coach prend (encore) la responsabilité de la défaite et n'accable pas ses joueurs.
Pascal Dupraz : "La responsabilité de cette défaite je ne la partage pas c’est la mienne, je suis l'entraineur. Pour ce qui est de mes sentiments je les garde pour moi. Quand on fait cette entame, l’entraineur que je suis doit tout faire pour qu’ils conservent l’humilité, le respect de notre métier et ses fondamentaux. À partir du moment où on en fait trop, on reçoit la déconvenue qu’on pressentait. Pas de filtre au milieu, pas de bons gestes défensivement. Certains qui pensent qu’on doit presser constamment pendant que d’autres sont sur le reculoir. Sentiment de gâchis après le début de match.
Il y aura de toute façon un après, il reste sept matchs à jouer, 21 points à glaner. Demain, après-demain quoiqu’il arrive sur les autres stades nous serons barragistes avec deux équipes derrière nous. On sait que l’on doit lutter jusqu’au bout, avec beaucoup de force de caractère de sorte que l’on regagne des matchs, et que l'on s’extirpe définitivement de cette zone. Pour ce qui est de mes sentiments je les garde pour moi, je suis en capacité d’avoir énormément de résilience, c’est ma vie, mon karma. Le 15 décembre quand j'ai été nommé je savais que ça allait être très dur.
En fait, avant ce match nous avions repris des points à Bordeaux, Metz et Lorient. Le fait de prendre 10 buts en deux matchs cela sous-entend que le message ne passe pas ? Tout le monde sait que le bât blesse défensivement parce qu’on marque encore. Il y a des pertes qu’on déplore. La blessure de Sacko a déséquilibré la défense, l’éviction de Camara qui n’arrange pas nos affaires. Tout le travail est de trouver les solutions pour que notre équipe soit plus solide. Il faut que chacun pense de la même manière, c’est ce que nous devons retrouver. Je vais revoir le match, analyser et ensuite on verra les attitudes à adopter face à Brest. Mais c’est avec ces joueurs là qu’on jouera jusqu’à la fin. Donc ce sont leurs attitudes qui feront la fin de saison.
Les joueurs sont allés les voir (les supporters), moindre des choses, leur réaction et la colère, encore une fois je la comprends. Que voulez vous que je dise ? Est-ce que vous pensez très sincèrement qu’il est opportun quand une équipe est en difficulté de lui dire qu’elle va descendre ? Je vous laisse avec vos questions pertinentes et vos plumes commenter cela. Je suis positif, je le reste, je suis réaliste aussi mais je continue de dire que l’ASSE va se maintenir en Ligue 1 quitte à recevoir vos critiques voire vos recommandations."
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