Échec avec Blitzer, succès avec Kilmer, Caïazzo explique pourquoi
Au moment de la descente de l'AS Saint-Étienne en Ligue 2 il y a un peu plus de deux ans, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer signaient un communiqué annonçant une grande nouvelle pour leur avenir et celui du club.
En coulisses, le club stéphanois était en négociations avancées avec David Blitzer pour la vente du club. Quelques semaines plus tard, via une dépêche AFP, on apprend que la vente ne se ferait finalement pas. Retour à la case départ pour l'AS Saint-Étienne.
Pour TL7, Bernard Caïazzo est revenu sur cet échec et en explique les raisons : "J'accepte la critique et à un moment donné je peux considérer qu'ils ont raison, vu de leur fenêtre. La question est toute simple : c'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens. Qu'est-ce qu'on peut dire ? On est en Ligue 1, la mission est accomplie, on a un actionnaire de référence. Mon job était extrêmement simple : c'était d'être dans les instances et de pouvoir défendre les intérêts de l'ASSE. Mon deuxième job, c'est d'aller trouver un actionnaire qui coche le plus de cases possibles. Avec une règle fondamentale : conserver la direction du club et pérenniser les emplois. C'est pour ça qu'il y a deux ans, on pense qu'on est tout à fait d'accord avec le groupe Blitzer mais on se rend compte très vite qu'ils ne sont pas prêts à conserver la direction, ils veulent mettre des hommes à eux et deuxièmement ils ne veulent pas garantir les emplois du club et donc ça s'arrête parce que Roland et moi on estime que c'était un point non négociable, il n'était pas question de sacrifier nos collaborateurs. Nous partons sereins, en paix, je pense qu'on ne pouvait pas mieux faire. Ce n'est pas la plus petite des victoires. Entre les deux, je préfère être en Ligue 2 avec Kilmer qu'en Ligue 1 sans Kilmer. Parce qu'en Ligue 1 il faut tenir, et si c'est pour faire le yoyo, on voit la difficulté de la Ligue 1."