EURO 2024 : Téléphone saturé et satisfaction pour Sagnol
Willy Sagnol (47 ans) est en train d'écrire l'histoire du football géorgien. Le sélectionneur français, né à Saint-Étienne le 18 mars 1977 et formé au club vient de qualifier le pays caucasien pour les huitièmes de finale de l'Euro.
Une première dans l'histoire du pays qui compte environ quatre millions d'habitants. Un exploit même, qui fait suite à une première performance notable et historique, la qualification de la Géorgie pour une compétition internationale. Pour cette première participation donc, les coéquipiers de Georges Mikautadze sont loin de faire de la figuration avec en point d'orgue, le succès lors de la dernière journée de la phase de poules sur le Portugal (2-0).
Un succès et une qualification pour la phase finale sur laquelle revient Willy Sagnol dans les colonnes de L'Équipe : "On a savouré avec mon staff dans le vestiaire. Puis j'ai enchaîné les obligations médiatiques, les conférences de presse et j'ai regardé mon téléphone : Il était saturé ! J'ai fait une nuit blanche. Ce n'était pas facile de trouver le sommeil. Beaucoup de choses sont passées. Des sentiments se sont mêlés. Mais la satisfaction prend vraiment le dessus. On donne une très belle image du football géorgien et de la Géorgie. Quand vous savez d'où l'on vient, c'est vraiment une immense fierté d'en être déjà là. On réalise le chemin parcouru petit à petit. Je n'ai pas encore de mots pour décrire les émotions et la performance... Je reste focus sur la suite."
La suite justement, c'est dimanche à 21h00 face à l'ogre espagnol pour la Géorgie de Willy Sagnol. Une sélection affrontée quatre fois et qui s'est toujours imposée face aux Géorgiens. Malgré tout, le technicien français ne compte pas changer de philosophie de jeu : "C'est le gros morceau de ce premier tour. Un mur va se dresser devant nous ! Comme depuis le début de cet Euro, on n'a rien à perdre. Il n'y a pas d'équipes à éviter quand on est la Géorgie. On va rentrer dans ce match en faisant ce qu'on sait faire" et qu'importe le résultat, le Stéphanois est déjà entré dans l'histoire du football géorgien et plus globalement de la Géorgie.