Flash : Glanz : "Il a tué son gardien"
Patrick Glanz était l'invité de notre partenaire France Bleu St-Etienne Loire. Une seconde réaction encore plus hallucinante que la première.
"Il lui a dit qu'il ne jouerait pas. L'entretien a duré trente secondes. Il a essayé de donner des explications. Il n'avait aucune raison de rester, il n'est pas parti fâché. Il n'est pas dans le groupe pour dimanche. Il ne sera pas le remplaçant de Jessy Moulin. Mes déclarations sont réfléchies. On a une politique de communication avec Stéphane depuis quelques années... On est très peu dans les médias. Il a choisi depuis des années de répondre sur le terrain. J'essaye d'éviter les conflits. Maintenant, ça fait des semaines qu'on essaye de trouver un bouc-émissaire. Et le bouc-émissaire, c'est Stéphane.
"Il a tué son gardien"
Puel lui dit "t'es mon élément fondateur", "j'ai besoin de toi", mais il n'avait pas besoin d'entendre ça, il est déjà suffisamment touché. Quand vous prenez les trois buts qu'il a pris face à Brest, qu'est-ce que vous voulez faire ? On me dit qu'il est un peu moins bon, il rapporte encore des points. Si l'équipe ne repose que sur ses exploits, c'est un problème. L'injustice, c'est de lui dire il y a une semaine qu'il est capitaine et de l'écarter ensuite. Il y a certains joueurs dans certains clubs qui méritent le respect. Claude Puel a eu des problèmes avec dix joueurs. Il ne s'agit pas de pénaliser mon joueur... Stéphane est catastrophé. Son avenir au club ? On verra. On ne peut pas ne pas réagir. Le message qu'il envoie c'est "je n'ai rien à voir avec tous les résultats, je change de gardien de but". C'est symbolique. Il a tué son gardien."