Flash : Obraniak sur Glanz : "Vous montrez bien votre vrai visage"
Réalisant la tournée des grands ducs pour défendre Stéphane Ruffier, Patrick Glanz s'est également exprimé dans l'Équipe du Soir. Seulement, cette fois, il a du faire face à un ancien disciple de Claude Puel : Ludovic Obraniak.
Lancé par Olivier Ménard sur la baisse de régime de son poulain, l'agent confirme que "ce n'est pas la décision en elle-même qui n'est pas acceptée, mais tout ce qui se passe depuis des semaines et des mois. Je veux bien accepter qu'il fasse moins d'arrêts décisifs depuis deux ou trois matchs, mais il fait un match extra-ordinaire contre Bordeaux. Contre Montpellier, ils font 0-0, Delort déclare qu'il a joué contre Jesus-Christ, contre Monaco il a été bon aussi. On ne peut pas imputé à Stéphane Ruffier que Saint-Étienne joue très mal au football."
Surpris ensuite par le portrait dressé de son ancien coach, Ludovic Obraniak intervient alors : "je connais très bien Claude Puel, et si je dois bien lui reconnaître quelque chose, c'est que c'est quelqu'un de loyal. Ces propos me surprennent un peu." L'agent le coupe alors en lui signifiant que Ludovic Obraniak a encore les numéros de Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye, et qu'il peut leur parler. L'ancien milieu des Dogues poursuit : "il faut reprendre la genèse du problème. Les joueurs, je ne sais pas si Stéphane Ruffier en fait partie, ont fait un choix et ont mis une certaine pression cet été pour garder un coach, et rester dans une sorte de confort. Aujourd'hui, quand Claude Puel récupère l'effectif, il est au fond du seau physiquement. Je connais sa manière de travailler, et le club est en grande difficulté. Stéphane a bénéficié du totem d'immunité pendant longtemps parce qu'il l'a mérité, et a contribué au fait que Saint-Étienne était sur le devant de la scène, et est revenu en Europe. Force est de constater que Stéphane Ruffier, ces derniers mois voire ces dernières années (il précise les deux dernières années ensuite) n'est plus au même niveau. Vous parlez de qualité de jeu à Saint-Étienne et je suis d'accord avec vous là-dessus, mais il n'y en a pas plus à l'Olympique de Marseille. Sauf que Steve Mandanda a su se remettre en question, et aujourd'hui ramène les points nécessaires à l'OM, ce que je ne vois plus faire Stéphane Ruffier. Donc, comme tout le monde, le club est en danger, il n'y a plus de totem d'immunité."
S'en suit un concours de celui qui en a fait le plus dans le football entre les deux interlocuteurs, jusqu'à ce qu'Obraniak n'affirme d'un ton péremptoire qu'il "connaît un peu plus les rouages du métier" que M. Glanz. L'agent du portier stéphanois décide alors de dévoiler des propos que tiendrait Claude Puel concernant Yann M'Vila "qui est nul", Mathieu Debuchy "qui est vieux", Yohan Cabaye "qui ne met plus un pied devant l'autre", les jeunes "n'ont pas de qualité", ou que Ruffier "est moins bon". Une nouvelle sortie obligeant Obraniak à intervenir une dernière fois d'un ton ironique trouvant ça "beau de balancer ce que Claude Puel dit aux autres joueurs, ça ne concerne pas du tout l'affaire avec Stéphane Ruffier. En parlant d'aigreur, vous montrez bien votre vrai visage." Gêné par les bégaiements de Patrick Glanz, Olivier Ménard met un terme à l'échange.