Formé à l'ASSE, Losilla se régale désormais en Bundesliga

Anthony Losilla a passé neuf années au centre de formation de l'AS Saint-Étienne entre 1994 et 2005. Il y a même signé son premier contrat pro, sans pour autant porter le maillot de l'équipe fanion. Le milieu de terrain est revenu sur ses vertes années pour 13heuresfoot : "Je n’étais pas le joueur sur qui le club misait, au départ, à Saint-Étienne. Et puis grâce à deux saisons avec l’équipe réserve et notamment le coach Claude Robin, qui m’a fait confiance et mis capitaine, j’ai commencé à m’entraîner avec les pros. Il a vu cette chose en moi, et au bout de cette année décisive, où, quand on est jeune joueur, soit on signe pro, soit on part, j’ai signé pro. Malheureusement l’entraîneur de l’équipe première, Elie Baup, est parti à l’intersaison, et le nouveau coach ne comptait pas sur les jeunes. Je n’ai pas tergiversé et je suis parti en prêt à Cannes (National), après trois jours de préparation avec les pros à « Sainté ». (...)

Bien sûr que quand on signe pro, on aimerait faire ses premiers pas dans son club de cœur. Après, je ne m’attendais pas à ce contrat, et quand j’ai vu comment ça se passait, avec le changement d’entraîneur, et que le coach ne me connaissait pas du tout, je me suis dit « Ok, je vais faire une saison en réserve, je viens d’en faire deux d’affilée ! ». Je n’ai pas trop réfléchi, je me suis dit que j’allais passer le cap d’après, jouer à un niveau au-dessus, en 3e division, en National, pour prendre du temps de jeu, et puis on verra. Malheureusement, il n’y a jamais eu trop de contacts pendant mon prêt à Cannes et j’ai vu qu’il n’y aurait pas d’évolution à Saint-Étienne, donc j’ai fait mon petit bonhomme de chemin… Et voilà."

Désormais en Bundesliga à Bochum, après être passé par Cannes, le Paris FC, Laval et Dresde, Anthony Losilla se régale en Allemagne : "C’est ma neuvième saison au club. On en voit peu des joueurs qui restent aussi longtemps dans un club, et puis qui… Qui jouent autant de matches pour le club. J’ai fait mon 300e match il y a trois semaines, ce sont des choses qui comptent ! Je suis arrivé dans une région, la Ruhr, un peu similaire à la région stéphanoise, à mes vertus à moi, c’est ce qui a fait que je me suis tout de suite senti bien ici, dans ce club, qui m’a fait confiance. (...) Chaque joueur dans sa carrière a un club qui le marque, et bien moi voilà, ça sera le VFL Bochum. Je vais y finir ma carrière, et il y a de grandes chances que j’y reste ensuite. C’est extraordinaire pour moi de jouer en Bundesliga !"

S'il n'a pas porté le maillot vert en pro, il garde tout de même de bons souvenirs à l'ASSE notamment de Pascal Feindouno qu'il considère comme le joueur le plus fort qu'il a côtoyé en club : "Même si je n’ai pas joué de matches officiels avec lui, car j’étais en réserve, il était impressionnant par sa technique.". L'entraineur de la réserve de l'époque, Claude Robin, l'a également marqué : "Claude Robin, un de mes premiers entraîneurs, en réserve de Saint-Etienne, m’a donné sa confiance en moi, ce qui a fait qu’Elie Baup m’a convoqué après à l’entraînement en équipe première."

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