Gasset sans solution rend hommage à Khazri
De retour dans le Chaudron, Jean-Louis Gasset a manqué ses retrouvailles avec le Forez. Après la lourde défaite de son équipe face à l'ASSE, c'est un entraineur en difficulté qui s'est présenté face à la presse. Visiblement ému par ses retrouvailles avec Khazri, il a rendu hommage au buteur stéphanois.
"On va déjà parler de première période, elle était dans l’ordre d’idée de ce qu’on avait décidé d’essayer de faire avec une équipe un peu plus généreuse. Dans cette première mi-temps il y a eu des faits de jeu, qui je pense nous ont désavantagés. À 2-1, c’était dur.
À partir de la 55e il fallait faire un coup de poker pour revenir au score et là on a pris un troisième but. Je ne regrette pas ce coup de poker, si vous le tentez à 10 minutes de la fin vous avez des regrets. C’est le scénario du match, dès qu’on fait une faute, il y a un penalty et vous prenez un but.
Il faut repartir et continuer d'être mobilisés, il faut être solidaires. Tous les jours, il fait jour, il faut se dire que c’est possible.
En janvier on a gagné trois fois et depuis janvier on n’a plus jamais gagné un match, on essaye, on travaille, on tente et il y a souvent un petit détail qui vient nous enlever le mental et l’agressivité. Cette équipe n’est pas agressive. Je ne vais pas inventer un joueur. Ce n’est pas un problème de système, c’est un problème d’agressivité.
Il faut nous aider, hier les supporters sont venus nous voir, on essaye. Quand je vois le match, loin de moi de penser qu’on va perdre 4-1. Il n'y a rien qui nous pousse. J’invente pas, je m’adapte, on essaye de travailler, de sensibiliser tout le monde, on demande la mobilisation générale, l’heure est dure. Il faut prendre son courage à deux mains.
Il y a eu une situation, on est dans une période, peut-être la plus dure pour l’effectif et le staff. Il faut essayer encore de trouver un ressort. Les joueurs sont fatigués d’être ciblés, comme nous, quand l’équipe ne gagne pas pendant 10 matchs, nous sommes mal vus, croyez-moi il n’y a pas d’abandon.
Il y a encore du travail et des heures de sommeil en moins. Je ne suis pas fataliste, il va falloir trouver et être moins beau pour gagner des matchs.
Bravo à Whabi Khazri, ça a fait couler beaucoup d'encre quand j'ai dit que c'était le joueur que je voulais, la vie est dure. Aujourd'hui c’est lui qui nous met trois buts."