Gomis avoue avoir fait la plus grosse erreur de sa carrière à l'ASSE !
L'attaquant formé à l'AS Saint-Étienne Bafétimbi Gomis était parti avec fracas chez l'éternel rival l'Olympique Lyonnais lors de l'été 2009. Pour lui sa plus grosse erreur n'est pas ce départ en banlieue mais plutôt d'être resté à l'ASSE un an auparavant comme il l'a confié à Oh My Goal.
Bafétimbi Gomis : "J'ai fait une erreur parce que j'ai fait cette magnifique saison avec 16 buts. Je ramène l'AS Saint-Étienne en Coupe d'Europe après 20 ou 30 ans d'absence, et je fais l'erreur de rester. Alors que je suis en Équipe de France, on est en 2008, je fais l'Euro 2008. Je décide de prolonger parce qu'ils me donnent un bon contrat mais surtout c'est parce que je suis avec mes copains Blaise Matuidi, Yohan Benalouane, Mouhamadou Dabo, Dimitri Payet, Pascal Feindouno. On est une bonne bande de copains, mais je fais cette erreur-là, à ce moment-là, et si tu regardes bien je ne l'ai plus jamais faite.
Quand j'ai vu qu'à Marseille j'ai fait le boulot et qu'ils attendaient un autre attaquant, je m'en vais. Je suis à Galatasaray, je vois qu'il y a la crise et qu'ils veulent essayer de trouver de l'argent, ils ne sont pas contre l'idée de me vendre, je m'en vais. J'ai terminé mon expérience à Al-Hilal, j'ai tout gagné, je ne peux pas faire mieux, même si tout le monde m'aime je préfère m'en aller.
J'ai appris ça à Saint-Étienne parce que je marque, je deviens international, on est européens, on ne peut pas faire mieux. Ils n'ont pas le budget de Marseille, Paris, ils n'ont pas ce budget-là. Donc on ne peut pas faire mieux. D'ailleurs, jusqu'à preuve du contraire ils n'ont pas fait de Ligue des Champions. Au dessus de ça, c'est la Ligue des Champions et ils ne l'ont pas fait. Je fais l'erreur de rester par amour pour les Verts, par amour pour mes coéquipiers, aussi un peu de reconnaissance.
Et j'ai des sollicitations à l'époque qui sont : Chelsea, Manchester United, Marseille, PSG et je dis : "je reste". Il s'avère que 3-4 mois après Feindouno est transféré. Mon entraineur de l'époque à qui je tenais beaucoup et dont j'étais proche s'en va. Cela devient une année catastrophe et il a fallu marquer un doublé lors de la dernière journée pour maintenir le club alors qu'on était européens. On a fait une belle campagne européenne mais en championnat le club n'étais pas prêt. Dans le recrutement, certains joueurs ne pouvaient pas jouer à Saint-Étienne.
Cela a été difficile mais j'ai appris, mais après je pars à Lyon. C'est pour ça que quand Lyon se manifeste, je ne regarde pas si je suis un ancien stéphanois ou pas. Je vois que c'est une opportunité. Un an avant tu avais Chelsea, Manchester, des grands clubs. Là tu n'as que Lyon et soit très content d'avoir Lyon et va t'en. C'est juste la communication : les dirigeants, en ayant fait une mauvaise saison, ils n'avaient pas budgétisé cette 17ème place. Il y avait un trou énorme et ils étaient contents. Ils sont mêmes tombés d'accord avant moi pour Lyon parce que moi pour aller à Lyon, j'ai dû même baisser mes revenus pour partir là-bas."
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J'ai appris ça à Saint-Étienne parce que je marque, je deviens international, on est européens, on ne peut pas faire mieux. Ils n'ont pas le budget de Marseille, Paris, ils n'ont pas ce budget-là. Donc on ne peut pas faire mieux. D'ailleurs, jusqu'à preuve du contraire ils n'ont pas fait de Ligue des Champions. Au dessus de ça, c'est la Ligue des Champions et ils ne l'ont pas fait. Je fais l'erreur de rester par amour pour les Verts, par amour pour mes coéquipiers, aussi un peu de reconnaissance.
Et j'ai des sollicitations à l'époque qui sont : Chelsea, Manchester United, Marseille, PSG et je dis : "je reste". Il s'avère que 3-4 mois après Feindouno est transféré. Mon entraineur de l'époque à qui je tenais beaucoup et dont j'étais proche s'en va. Cela devient une année catastrophe et il a fallu marquer un doublé lors de la dernière journée pour maintenir le club alors qu'on était européens. On a fait une belle campagne européenne mais en championnat le club n'étais pas prêt. Dans le recrutement, certains joueurs ne pouvaient pas jouer à Saint-Étienne.
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Une belle affluence en perspective pour l'ASSE face Ă MetzCela a été difficile mais j'ai appris, mais après je pars à Lyon. C'est pour ça que quand Lyon se manifeste, je ne regarde pas si je suis un ancien stéphanois ou pas. Je vois que c'est une opportunité. Un an avant tu avais Chelsea, Manchester, des grands clubs. Là tu n'as que Lyon et soit très content d'avoir Lyon et va t'en. C'est juste la communication : les dirigeants, en ayant fait une mauvaise saison, ils n'avaient pas budgétisé cette 17ème place. Il y avait un trou énorme et ils étaient contents. Ils sont mêmes tombés d'accord avant moi pour Lyon parce que moi pour aller à Lyon, j'ai dû même baisser mes revenus pour partir là-bas."
