Gonzalez : "On était loin de l'exploit"
Juste après Laurent Batlles, c'est Jordan Gonzalez qui s'est présenté en salle de conférence de presse pour revenir sur la rencontre entre le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 et l'AS Saint-Étienne (0-3). Il reconnait que ses joueurs étaient loin de l'exploit ce samedi.
Jordan Gonzalez : "On était loin de l’exploit. On a fait 20 premières minutes plutôt cohérentes dans notre hauteur de bloc, dans notre jeu et sur nos situations. On a ensuite reculé et on a été trop timides offensivement et défensivement notamment dans les duels. On prend ce but qui fait un peu mal juste avant la mi-temps. La seconde période est un peu similaire, on rentre bien, on a un temps fort de dix minutes et on se fait punir derrière. Dans l’efficacité dans les deux surfaces, on a vu la différence entre la Ligue 2 et la National 2.
On n’a pas voulu jouer petit bras. Ce match est source d’apprentissage pour notre jeune groupe, on va apprendre de cette rencontre pour notre championnat. Trois à zéro ça reste sévère, Saint-Étienne a été très efficace sur le match. On aurait mérité de marquer au moins un but mais c’est le football et on va se remettre au travail pour le championnat. Il nous manquait ce petit grain de folie, cette créativité dans les derniers mètres aujourd'hui. On n’a pas su emballer le public, le match, on s’est laissé prendre dans un faux rythme et là-dessus Saint-Étienne a été meilleur que nous.
L’incertitude qu’on avait c'était de savoir comment les joueurs allaient réagir à l’enjeu. C'était un match avec du monde, un kop de supporters assez impressionnant en face… On a eu des phases de jeu assez similaires par rapport au championnat mais on a été un petit peu trop respectueux. La Coupe ce n’était pas du bonus, on voulait bien figurer, on voulait vraiment aller au huitième tour pour ne pas avoir de trou dans le calendrier, mais on sort face à une équipe supérieure, il faut le reconnaître. Ce match permettait de toucher d’autres personnes, un public plus large, on a quand même montré une belle image même s’il a manqué ce grain de folie. Tout le monde voulait un peu plus, tout le monde a des regrets et il faut se laisser 48 heures pour les effacer."