Guilavogui et Gradel encensent Galtier
Son nom revient avec de plus en plus d'insistance dans la capitale et les négociations entre le Paris Saint-Germain et l'OGC Nice sont en cours. Christophe Galtier qui a débuté sur le banc de l'AS Saint-Étienne pourrait succéder à Mauricio Pochettino sur le banc du Champion de France en titre.
Une nouvelle évolution dans sa carrière, qui laisse parfois perplexe. "Galette" ne dispose pas de l'aura d'un Zinedine Zidane mais peut compter sur le soutien de ses anciens joueurs. Dans les colonnes de L'Équipe, Max-Alain Gradel dit tout le bien qu'il pense du technicien français : "Il est très bon dans la gestion des hommes car il est sincère, il pense beaucoup au groupe et sait gérer les égos. Il sait comment parler à un jeune et à un cadre devant le groupe. Il savait nous donner de la confiance, il prend en considération les petits détails, notamment la famille, il prend des nouvelles. Je peux vous dire, c'est quelqu'un avec un fort caractère, si tu ne fais pas comme lui veut, c'est simple... De ce côté, je ne me fais aucun souci. La seule problématique qui peut l'empêcher d'atteindre l'objectif, c'est qu'au dessus on lui dise que tel ou tel est intouchable.
En France, on a tendance à sous-estimer ce qui vient de France mais vous pensez qu'il ne serait pas aussi bon que d'autres avant lui au PSG ? Pas moi. Et pourquoi ne pas essayer un Français qui fait la fierté du pays ? Galtier a réussi avec des équipes à budget réduit. Je veux le voir avec Paris ou même avec les Bleus. Il a tout ce qu'il faut pour réussir. Ce qu'il a obtenu avec Lille, ce n'est pas rien dans un Championnat avec Paris, Lyon, Marseille. On fait comme si c'était normal mais je ne suis pas d'accord."
De retour en France cette saison du côté de Bordeaux, Josuha Guilavogui est également dithyrambique envers son ancien mentor : "On lui colle une étiquette de formateur mais il a eu des joueurs de caractère, des Payet, Aubameyang, Brandao... Ce sont des gars qui sortent de l'ordinaire. Et ça devait être pareil avec Yilmaz, Renato Sanches. D'accord, ce n'est pas Kylian Mbappe, Messi ou Neymar, mais il a cette intelligence de faire adhérer à un plan de jeu. Il a réussi des trucs historiques, remporter le 100e derby à Lyon (1-0, le 25 septembre 2010), les gens ont alors commencé à y croire. Il a fait l'histoire, c'est un entraîneur qui a tapé Paris avec Lille, Nice, Saint-Étienne. Tactiquement, il est très rigoureux, mais il a toujours cette image de meneur d'hommes mais on ne gagne pas seulement en disant : "On les pose sur la table." Ce discours ne passe pas longtemps."