Romain Hamouma, le nouvel ailier droit des Verts a tout pour être le nouveau chouchou de Geoffroy-Guichard. L'ex Caennais a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse, et a confirmé les rumeurs, il avait bien choisis Saint-Etienne depuis longtemps, même s'il n'aurait pas craché sur un transfert du côté de la canebière...
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Qu’est-ce qui vous a fait choisir l’ASSE?
Une fois que j’avais rencontré Christophe (Galtier), le président et Stéphane Tessier, j’ai tout de suite dit à mon agent que je voulais travailler avec le coach, rejoindre l’ASSE. On a essayé d’avancer dans ce sens-là.
C’est valorisant d’entendre un coach vous dire que vous avez le potentiel pour venir dans l’équipe. J’attendais d’être mis en confiance.
Et puis le projet sportif m’intéresse, l’équipe en place aussi. De ce que j’ai vu la saison dernière, c’est très positif.
La relégation de Caen vous avait fait perdre confiance?
Non, je n’ai pas perdu confiance. J’ai toujours travaillé. Après, j’ai connu plus ou moins de réussite mais je voulais aider l’équipe. Seulement, ce fut une saison compliquée avec Caen.
Votre transfert a tout de même été long à se dessiner. Pourquoi?
J’ai suivi le dossier de loin. Je laissais faire les deux clubs. J’avais souvent Christophe (Galtier) au téléphone. J’étais rassuré. C’était important pour moi. J’étais un peu mis à l’écart du groupe à Caen, c’était un peu plus difficile. Mais je n’ai jamais perdu espoir. Le vert, c’est la couleur de l’espoir en plus (il sourit). J’ai surtout essayé de me préparer au mieux pour ne pas avoir trop de retard. C’est cela qui me tenait à coeur.
J’ai travaillé trois semaines tout seul, j’ai un peu de retard par rapport aux autres. J’étais trop content de pouvoir toucher le ballon ce matin (NDLR: Christophe Galtier acquiese: «Oui, il a du retard. Même s’il a travaillé athlétiquement. Il prend le train en marche. On commence à être affûté et dans certains jeux, sa prise d’informations a été plus lente que celle de ses partenaires.
On va mettre en place un programme avec Thierry Cotte, ne va pas s’affoler car une préparation bien faite est quelque chose de très important.
On ne va pas précipiter le choses, dire il y a un mtch le 11 août, le mettre en surchauffe. Il doit prendre le temps de trouver ses repères»)
Quel est votre poste de prédilection?
J’ai joué principalement milieu droit, même si j’aime bien aller de l’autre côté, de temps en temps. En pro, je n’ai jamais bougé.
Est-ce que les deux matches joués contre l’ASSE (victoires des Verts à l’aller (2-0) et au retour (4-1) ont contribué à votre choix en faveur de l’ASSE?
Forcément. Surtout le retour où j’étais dans les tribunes. J’ai bien vu ce qui s’est passé. On avait souffert, l’équipe stéphanoise était bien en place, c’était construit. Aubameyang nous avait fait mal. A l’aller, ils avaient eu beaucoup de réussite (rires). Ce public, ça donne envie de venir.
L’idée de jouer en Ligue 2 vous rebutait?
Oui, forcément, surtout que j’ai découvert le monde pro tardivement (NDLR: il a passé quatre saisons à Besançon en CFA, une saison à Laval et deux saisons à Caen). J’ai cette motivation de rester au plus haut niveau.
J’ai plus d’envie encore que les petits jeunes qui sortent du centre car j’ai connu le football amateur. Je sais qu’il est difficile de rattraper le temps perdu. Je suis très fier de ma carrière.
On a parlé d’un intérêt de l’OM à votre égard?
Quand on entend Marseille, je ne vous cache pas qu’on a envie. Mais ça fait un peu peur aussi. Ils avaient un coach, puis plus de coach.
Et puis, je dois vous avouer que la rencontre avec le staff de Saint-Etienne a fait pencher la balance, forcément du côté des Verts, et très vite! Je suis quelqu’un de parole.
Ce matin, vous avez participé à votre premier entraînement. Impressions?
Ici, c’est tout ce qu’il y a autour du club qui donne envie. Principalement les supporters. C’est un club suivi, aimé. Il y a une vraie ferveur.
Source : Le Progrès