Hinschberger à Dall'Oglio : "Ne t'inquiète pas le ridicule ne tue pas"
Le 1er octobre 2016, l'AS Monaco signait une victoire retentissante sur la pelouse du Football Club de Metz (0-7). Un très lourd revers, qui plus est à domicile pour les Grenats dont l'entraîneur de l'époque, Philippe Hinschberger se souvient encore.
Dans les colonnes de Ouest France, l'entraîneur actuellement sans club confie qu'il a envoyé un petit texto à son homologue en poste à Saint-Étienne pour lui apporter son soutien. Il revient également sur la façon dont il avait vécu cette humiliation et estime qu'une telle claque peut aussi entraîner un déclic positif :
"J’ai envoyé un petit texto à Olivier Dall’Oglio ce matin. Je lui ai dit : "Ne t’inquiète pas, le ridicule ne tue pas, j’en ai pris sept contre Monaco à domicile, on a fini avec la dernière défense mais on s’est maintenu." On a pris quelques petites branlées cette année-là. Celle contre Monaco a été très, très dure. Je me souviens de cette soirée, il a fallu traverser toute la salle des 450 partenaires et leur dire bonjour. Quand vous en avez pris sept à domicile, pfff (…)
Chacun prend conscience de l’ampleur du truc. Tu as un sentiment de honte. C’est humiliant, tout le monde se fout de ta gueule, t’es pris pour un con et ça fait parler. Quand tu regardes les images, tu te dis que ce n’est pas possible. Le gardien est sur tous les ballons et ne fait pas un arrêt. T’es dégoûté du foot et de tout ce qu’il y a autour, vexé le jour même, le lendemain, mais après il faut passer à autre chose. Une telle claque peut servir de déclencheur."
La rencontre de Saint-Étienne à Nantes, dimanche prochain, devrait déjà apporter quelques éléments de réponse.