Il n'y a pas que l'ASSE qui voit rouge en Ligue 2

Statistiques | Publié le par Tibo | 18 commentaires

Après seulement huit journées de championnat de France de Ligue 2, l'AS Saint-Étienne a déjà vu rouge pas moins de six fois (Etienne Green *2, Anthony Briançon, Denis Bouanga, Mickaël Nadé, Mathieu Cafaro).

Mais ce phénomène n'est pas exclusif à l'AS Saint-Étienne, la récente rencontre entre le Football Club de Metz et l'En Avant Guingamp l'a démontré, avec trois exclusions du côté des Grenats. 


Plus globalement, après huit journées de championnat, les arbitres ont vu rouge à 39 reprises. Comme l'indique le site Ma Ligue 2, les bases sont beaucoup plus élevées que lors des précédents exercices :

  • 2022-2023 : 39 rouges après 8 journées
  • 2021-2022 : 23 rouges après 8 journées
  • 2020-2021 : 27 rouges après 8 journées
  • 2019-2020 : 27 rouges après 8 journées
  • 2018-2019 : 20 rouges après 8 journées
  • 2017-2018 : 19 rouges après 8 journées

Ce constat est également valable du côté de la Ligue 1, où la fièvre des exclusions touche également les clubs. Après six journées, le constat était accablant avec 28 exclusions en première division française contre 3 en Angleterre ! La troisième journée de Ligue 1 a même vu un record datant de 1991-1992 tomber avec onze cartons rouges délivrés lors de cette seule journée. De quoi faire grincer les dents des clubs qui commencent à s'agacer de l'arbitrage. Jean-Pierre Caillot avait laissé éclater sa colère après un match contre Lyon, ce qui lui a coûté une suspension de toutes fonctions officielles jusqu'à la fin de l'année 2022. Dans les colonnes de L'Équipe, le patron du Stade de Reims est revenu sur ses propos sur la forme mais pas sur le fond : "L'arbitrage n'est pas cohérent d'un arbitre à l'autre, ni d'un stade à l'autre. Que ce soit pour les penalties ou les cartons rouges, les mêmes causes ne créent pas les mêmes effets et il y a un total manque de psychologie. Je leur ai dit que je regrettais vraiment l'évolution de nos relations avec les arbitres, qui sont malheureusement de plus en plus robotisés. J'ai reçu beaucoup de messages de l'opinion publique, de joueurs et de présidents me disant que j'étais courageux de clamer tout haut ce qu'ils pensent tout bas depuis des années."


L'opposition de lundi soir entre Metz et Guingamp a été, une nouvelle fois le théâtre d'un arbitrage catastrophique qui a précipité la défaite du Football Club de Metz. Des cas qui s'accumulent donc et ne font pour l'heure pas réagir Pascal Garibian, le Directeur technique de l'arbitrage et Eric Borghini, président de la commission fédérale des arbitres. 

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