De nombreuses versions circulent sur les médias, mais également du côté de la police pour expliquer les incidents en marge du match MHSC/ASSE, qui a "coûté" un oeil à un supporter Pailladin qui n'avait rien demandé...
Retour sur la chronologie des événements par des témoins de la scène, pour rectifier les nombreuses affabulations des médias coupables de désinformation ! :
"Un jeune a fait tomber par terre par inadvertance un fumigène non allumé, alors qu'il marchait près des forces de l'ordre non loin des buvettes. Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias, il n'est en aucun cas interdit de stade. Les policiers de la BAC ont voulu l'interpeller, alors que la possession d'un fumigène, qui plus est non allumé, est autorisée en dehors d'un stade. Pris de panique il a alors couru vers des dizaines de personnes qui étaient calmement attablées aux buvettes.
Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs tonfas pour procéder à l'interpellation, une interpellation très musclée qui a choqué les personnes présentes, certains se sont levés pour pour faire cesser le matraquage abusif dont il était victime. C'est alors que sans aucune raison et de manière totalement disproportionnée, sans qu'il soit menacé et sans que l'on comprenne pourquoi, un représentant des forces de l'ordre a tiré à bout portant au flashball en direction des personnes attablées aux buvettes. Contrairement à la version des forces de l'ordre, aucun policier n'avait été blessé à ce moment-là, la situation était très largement maitrisable (seules 2/3 personnes s'étaient levées pour tenter de calmer les policiers), la légitime défense ne peut en aucun cas être retenue, le tir était tout simplement inexplicable.
Florent, un jeune supporter surnommé "CASTI" a été atteint en plein dans l'oeil.Florent n'avait rien a voir avec l'interpellation initiale, il n'a pas protesté contre l'interpellation musclée des policiers et n'avait rien à se reprocher. Gravement touché à l'oeil, il a été transporté à l'hôpital. Encore une fois, contrairement aux récits trouvés dans les médias, son oeil n'a pas été sauvé. Son oeil a été pulvérisé. Selon le chirurgien, il a littéralement explosé, l'explosion de l'oeil à même entrainé une fracture de la pommette tellement elle fut violente. Le policier auteur du tir, s'est alors caché et ses collègues ont ramassé le projectile tiré pour faire croire qu'il n'y avait pas eu de tir et que le bruit avait été provoqué par une bombe agricole. La version policière serait presque risible si l'incident n'était pas si grave, hélas c'est celle là qui a été relayée par les médias.
Des pressions policières ont ensuite été exercées auprès de certains témoins, leur demandant de déclarer que la BAC était intervenu suite à des incidents entre supporters montpelliérains et stéphanois, ce qui évidemment est faux, les supporters stéphanois étant déjà "parqués" dans le secteur visiteur. Ces derniers retireront même leurs banderoles à l'intérieur du stade lorsqu'ils apprendront le drame, par solidarité avec les supporters montpelliérains.
L’œil de Florent est hors de fonction. Il ne verra plus jamais de cet oeil et devra vivre le restant de sa vie avec ce lourd handicap. Tous les témoins de ce qui revêt clairement le caractère de "bavure" ont été choqué par le comportement des fonctionnaires de la BAC avant, pendant et après l'incident. Ils espèrent évidemment que justice sera faite, et jugent unanimement insupportables les versions calomnieuses qui ont été publiées dans les médias. Nous, ses amis, réclamons que la vérité soit rétablie. Nous ne pouvons pas laisser une telle erreur policière être transformée en cas de légitime défense. Certaines versions publiées sont carrément écœurantes, et reflètent un manque cruel d'investigation journalistique.