Janot : "Je mets la cagoule, je cours et là c'est l'explosion !"

Anciens Verts | Publié le par Joris | 10 commentaires

Dans un reportage lui étant consacré ce vendredi dans l'émission Tout le Sport sur France 3, Jérémie Janot est revenu sur ses anecdotes les plus marquantes sous le maillot vert. 

Jérémie Janot commence par évoquer ce match contre Istres en 2005 où il apparaît sur la pelouse du Chaudron déguisé en Spider-man : "Moi je leur ai dit (à l'équipementier Duarig, ndlr): "Je le fais à une seule condition : vous me faites la cagoule." Moi je suis persuadé qu'ils ne vont pas pouvoir faire la cagoule et je suis tranquille. À dix minutes du coup d'envoi, ils me donnent la cagoule et je suis obligé d'y aller. Je la mets, je cours et là franchement, c'est l'explosion !"


Habitué des maillots originaux, Jérémie Janot en enfile un au design proche de celui de l'AC Milan en 2006 à Auxerre. Tout ça pour chambrer l'Olympique Lyonnais récemment éliminé de Ligue des Champions par le club italien : "Le match d'après, je mets le maillot du Milan AC. Ils (les Lyonnais) l'avaient mal pris quand même (sourire). Ils l'avaient mal pris (rires). À mon époque, on pouvait se permettre de chambrer tout ça. Aujourd'hui c'est un peu moins le cas. En plus souvent j'avais mon capitaine, Julien Sablé, qui me disait à l'échauffement : "Jérémie, ne chambre pas." Je lui répondais : "promis, je ne chambre pas." Et dès que je franchissais le couloir pour aller sur le terrain, j'avais tout oublié (sourire)."

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Des derbys, Janot en a vécu et certains ont été épiques. Comme le premier après la remontée de 2004 qui se termine sur le score de trois buts à deux pour Lyon. Pourtant, le gardien stéphanois est à deux doigts de priver Juninho d'un but avec un pénalty arrêté mais finalement repris victorieusement par le Brésilien. Une frustration énorme pour lui : "J'avais une telle frustration d'être le premier à lui arrêter un pénalty et qu'au final il y a but quand même... Il y a une frustration qui sort tout de suite, il y a le poteau juste en face de moi. C'est spontané, ce n'est pas calculé et je mets les deux pieds sur le poteau. Que se serait-il passé si le but s'était effondré ? Je ne sais pas..."


Par la suite Janot tente d'expliquer l'amour des Stéphanois à son égard : "Le fait d'être aussi un petit gabarit, un gamin qui se bat pour avoir sa place, des valeurs des Verts de 76 j'ai envie de dire, qui avaient un talent mais qui en plus avaient la grinta. J'ai coïncidé avec ces principes-là ce qui fait que les Stéphanois m'apprécient."


Enfin, l'emblématique gardien du temple vert revient sur le record qui tient toujours pour lui et sa défense : il a gardé sa cage inviolée durant 1534 minutes à Geoffroy-Guichard soit plus de 17 rencontres, entre le 6 novembre 2004 et le 21 septembre 2005. Une performance exceptionnelle qu'il tente d'expliquer : "C'était incroyable, on se sentait invincibles ! C'est un record que je partage avec ma défense. On n'était pas les meilleurs à notre poste mais on était très complémentaires."


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