Kolodziejczak livre les détails du clash Ruffier - Puel

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 33 commentaires

C'est un épisode qui a fait couler beaucoup d'encre à Saint-Étienne et à fait naître aussi des regrets, sur la fin d'une idylle avec un gardien qui aura marqué de son empreinte et surtout de son talent l'ASSE.

Stéphane Ruffier et l'AS Saint-Étienne se sont quittés fâchés, une brouille qui s'est réglée devant les prud'hommes. Le lundi 15 janvier dernier, le Conseil de Prud'hommes de Saint-Étienne a rendu sa décision. Il a été décidé d'annuler la mise à pied disciplinaire de Stéphane Ruffier prononcée par l'ASSE le 27 juillet 2020. Le Conseil des Prud'hommes de Saint-Étienne juge que la rupture anticipée du contrat de travail à durée déterminée pour faute grave de Monsieur Stéphane Ruffier, non fondée. En outre, le club a dû verser la somme de 852 951.31€ à son ancien gardien. 


Dans l'émission Le Club des 5 sur Youtube, Timothée Kolodziejczak revient sur les raisons du clash entre le charismatique gardien et l'entraîneur et manager de l'époque, Claude Puel : "Avec Ruffier, il y a ce premier match le derby, la trêve internationale et ensuite le match contre les Girondins de Bordeaux. Ruff' prenait son temps sur un ballon et le coach lui gueule dessus "plus vite". Ruffier lui a fait signe de baisser d'un ton, qu'il ne pouvait pas lui parler comme ça. C'était déjà tendu entre les deux." 


L'ex-défenseur de l'ASSE révèle ensuite un autre point d'achoppement entre les deux hommes, lié aux habitudes d'entraînements du gardien : "Ruffier la semaine ne s'entraînait pas avec nous, il était avec l'entraîneur des gardiens et venait une fois de temps en temps sur la séance mais ce n'était pas fréquent. On s'en foutait nous, parce qu'il faisait Jésus tous les week-ends. Il a fait ça pendant 7 ans mais avec Claude Puel, c'est non. 

Puel lui a demandé de venir dans le jeu, de jouer au pied. Ça a changé toute sa routine et c'est parti en coui***."


En outre, le caractère explosif des deux hommes a régulièrement fait des étincelles pour atteindre un point de rupture. Malgré tout, "Kolo" a du mal à comprendre cette mise à l'écart qui a pénalisé sportivement le club : "Le coach aime l'autorité et ça ne peut pas passer avec un joueur comme Ruffier. Il perd sa place mais même si Jessy Moulin c'est mon ami, Ruffier il est au-dessus, il n'y a pas photo. Le jeu au pied ce n'était pas son point fort mais on s'en foutait parce qu'il nous faisait des arrêts."


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